La "mise à jour" des Territoires d'industrie démarrera au mois de juin

Après l'annonce de la relance du programme Territoires d'industrie par Emmanuel Macron, le 11 mai, confirmée dans le projet de loi Industrie verte avec un budget annuel de 100 millions d'euros, les partenaires sont déjà sur les rangs. Son alignement sur les objectifs de la réindustrialisation verte nécessitera une "mise à jour", a indiqué l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), dans un communiqué, lundi 22 mai. Celle-ci débutera "dès le mois de juin", "afin de faire évoluer les plans d’actions, la gouvernance et le périmètre de chaque territoire d’industrie". "Cette actualisation se fera en lien étroit avec les services déconcentrés et les opérateurs de l’État, les conseils régionaux et les intercommunalités, afin d’encourager le développement de stratégies industrielles territoriales ambitieuses", précise l'agence, qui pilote le programme.

Lors de son intervention sur la réindustrialisation, le chef de l'État avait annoncé la relance programme "en faisant évoluer la carte des 149 territoires qui ont marché". Il avait déclaré vouloir "mettre le paquet" sur des territoires "très en déprime (sic)".

L'ANCT précise que l'enveloppe de 100 millions d'euros programmée dans le projet de loi Industrie verte sera affectée à quatre types d'actions : la mise en place de chefs de projet, cofinancés par l’État et les intercommunalités, au soutien aux investissements productifs, en concertation avec les régions, dans les filières qui en ont besoin (vélo, textile, horlogerie…), à la généralisation du dispositif "Rebond industriel" pour les territoires qui ont subi un choc industriel et enfin au développement des compétences (écoles de production, plateaux techniques, etc.).

L'agence rappelle que la délégation aux Territoires d’industrie participera, en lien avec la Banque des Territoires, "à l’identification, l’aménagement et la labellisation de 50 sites permettant l’implantation de nouvelles entreprises industrielles dans une logique de zéro artificialisation nette des sols".