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Investissements - Le plan Juncker va appuyer la réhabilitation des logements franciliens

Les sociétés d'économie mixte créées par les régions et spécialisées dans le tiers financement font partie des bénéficiaires du plan européen d'investissement. La Sem Energies Posit'IF est concernée au premier chef.

Après la montée en puissance des financements aux PME innovantes, exposée début mai, le plan Juncker va intervenir dans le secteur du logement. Le 19 mai, le Conseil d'administration de la BEI a entériné une nouvelle vague de projets, dont certains rentrent dans les critères du plan européen d'investissement. En s'appuyant sur une garantie de 21 milliards d'euros, la BEI compte augmenter la part des prêts qu'elle accorde, tout en se tournant vers des projets plus risqués capables d'attirer les investisseurs privés.
Les sociétés d'économie mixte créées par les régions pour aider les propriétaires à réhabiliter leurs logements par le biais du "tiers-financement", font partie des heureux élus. Une ligne de prêts de 400 millions d'euros leur est réservée en vue de cibler 40.000 logements sur l'ensemble du territoire. L'une des premières opérations concernera la Sem francilienne Energies Posit'IF, indique-t-on à la BEI.
L'Espagne et la Finlande font également partie des bénéficiaires de ces premiers projets volontairement axés sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
"Le plan d'investissement pour l'Europe et l'Union de l'énergie forment un duo gagnant", s'est réjoui le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, estimant qu'il existe "plein de projets économiquement viables" dans ce domaine.
Indépendamment du plan Juncker, les prêts de la BEI à la Caisse des Dépôts figurent parmi les plus grosses interventions financières validées le 19 mai. Le feu vert a ainsi été donné à un prêt global de 2 milliards d'euros pour appuyer les collectivités dans leurs projets d'investissement de moins de 25 millions d'euros.