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Formation professionnelle - Les régions souhaitent que l'Afpa soit reconnue comme un service d'intérêt général

La commission formation de l'ARF (Association des régions de France), réunie le 25 novembre en marge de la 11e Université de la formation, de l'éducation et de l'orientation d'Artigues-près-Bordeaux, souhaite que "l'Association pour la formation professionnelle des adultes [Afpa] soit considérée [sur le plan des règles européennes] comme un service d'intérêt général" plutôt que comme un Sieg (service d'intérêt économique général). La première hypothèse permet en effet de conserver un système de financement par voie de subvention et s'avère moins complexe à mettre en oeuvre que la seconde, qui soumettrait le financement des actions de formation de l'Afpa aux règles d'appels d'offres, selon Jean-Paul Denanot, président de cette commission et président de la région Limousin. "S'il y a service public, les régions sont preneuses, sinon, c'est un cadeau empoisonné", estime-t-il. Cette option a été discutée le 15 novembre dernier lors de la première réunion du groupe de travail bipartite entre l'ARF et l'Afpa. A l'heure actuelle, la majorité des régions souhaitent la décentralisation des crédits de formation attribués par l'Etat à l'organisme, précise Jean-Paul Denanot, car l'Afpa représente pour elles un outil intéressant pour leur compétence en matière de formation professionnelle, mais aussi pour l'hébergement des stagiaires. Par ailleurs, l'ARF affirme son opposition à l'idée de l'apprentissage à 14 ans et à la remise en cause du principe de scolarité obligatoire à 16 ans.

 

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