Volontariat à l’étranger : l’UNML et France Volontaires renforcent leur partenariat

L’Union nationale des missions locales et France Volontaires, opérateur du ministère des Affaires étrangères, ont signé une nouvelle convention de partenariat. Objectif : proposer aux jeunes davantage d’opportunités de volontariat dans un pays en développement. 

Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de développer le volontariat international, France Volontaires, a signé le 19 avril avec l’Union nationale des missions locales une nouvelle convention de partenariat, a fait savoir l’UNML. La coopération entre les deux acteurs, qui date de 2016, vise à démocratiser l’accès des jeunes à une expérience d’engagement citoyen à l’étranger. 

Les deux partenaires conviennent de mettre en réseau leurs équipes respectives pour développer cette formule riche en apprentissages pour les jeunes concernés et qui contribue aussi "à l’émergence de sociétés plus inclusives, solidaires et ouvertes sur le monde". Objectifs : "renforcer l’accessibilité au volontariat pour tous les jeunes tant sur le plan quantitatif que qualitatif" mais aussi "accroître la réciprocité des échanges à travers l’accueil de volontaires internationaux en France", précise notamment la convention. 

Le groupement d’intérêt public France Volontaires se charge de la mise en relation avec des ONG présentes dans les pays éligibles à l’aide publique au développement. Il participe aussi à la présélection des candidats. Le transport est pris en charge par la mission locale. Sur place, la structure d’accueil héberge le volontaire, sans frais pour ce dernier, permettant à ce dernier de disposer de son indemnité de service civique. 

"Il faut se décider de bouger"

Directeur de la mission locale du Havre, Clotaire N’Dah est un habitué de ce dispositif depuis 2017 qui a bénéficié à quinze jeunes, grâce au soutien du ministère des Affaires étrangères par appel à projets et à l’aide de la ville du Havre. "La quasi-totalité des jeunes ont vu leur insertion complètement modifiée. Ces expériences permettent de prendre un peu de recul, de s’interroger sur leur orientation, et de reprendre confiance en eux. Car partir à l’étranger n’est pas chose aisée. Il faut se décider de bouger. Cela développe leur capacité à être autonomes", témoigne-t-il. Dans le contexte de ce nouveau partenariat, il compte bien envoyer davantage de jeunes à l’étranger, jusqu’à 10 par an. 

 

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