Sécurité - Gendarmerie : ce qui va changer au 1er janvier 2009
Que va-t-il se passer pour les 3.600 brigades de gendarmerie qui, au 1er janvier, vont changer de patron ? La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a en effet présenté en Conseil des ministres le 21 août un projet de loi qui vise à achever le regroupement des forces de police et de gendarmerie sous la tutelle de Beauvau. Un chantier qui figurait dans le programme du candidat Sarkozy aux élections présidentielles. En réalité, ce regroupement avait été initié dès 2002, par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Il était alors question de "rapprochement". Le projet de loi va plus loin : il est désormais question de "rattachement". Le projet "favorise les synergies entre la police et la gendarmerie nationales tout en confortant l'existence de deux forces de sécurité, l'une de statut civil, l'autre de statut militaire, dualité qui répond aux besoins de notre politique de défense et de sécurité". Concrètement, au niveau départemental, les commandants d'unités territoriales seront placés sous l'autorité des préfets, au même titre que les directeurs départementaux de la sûreté publique. Autrre effet de la réforme : l'engagement des unités de gendarmerie mobile pour le maintien de l'ordre sera simplifié avec l'abandon de la procédure de réquisition. Le statut militaire des gendarmes n'est toutefois pas remis en cause, de même que l'obligation de vie en casernement.
M.T.