Jean-Michel Blanquer anticipe une rentrée scolaire aussi normale que possible
La circulaire de rentrée du ministre de l'Éducation nationale, datée du 23 juin 2021, est placée sous le signe de l'optimisme. Jean-Michel Blanquer estime en effet que la rentrée 2021 devrait permettre de "retrouver des modalités d'enseignement dans des conditions aussi normales que possible". Si les cours devraient donc reprendre en présence pour tous les élèves, il faut néanmoins "continuer à nous préparer à toutes les éventualités à l'échelle des politiques académiques". En conséquence, tous les établissements scolaires devront mettre en place un plan de continuité pédagogique comportant trois volets : organisationnel, pédagogique et numérique.
Parmi les actions concrètes visées par la circulaire, on note la priorité donnée à la lecture, et ce dès la maternelle, la mise en place d'une spécialité éducation physique au lycée, la généralisation du dispositif Pix pour développer les compétences numériques des élèves, ainsi que celle des 30 minutes d'activité physique quotidienne. L'éducation aux médias sera renforcée, tout comme la promotion des langues et cultures de l'Antiquité. La circulaire prévoit en outre d'encourager la découverte des langues dès le premier degré dans le cadre du Plan mercredi, avec un effort particulier sur les langues régionales, et ce en lien avec les collectivités territoriales.
2021-2022 devrait encore être marquée par le dédoublement des grandes sections en REP et REP+ et une limitation des CP et CE1 à 24 élèves sur tout le territoire. Le déploiement des Cités éducatives se poursuivra pour atteindre le nombre de 200, contre 126 à ce jour. Quant à la mixité sociale des établissements les plus favorisés, elle sera renforcée en priorisant les dérogations au titre des demandes de bourses et en développant la multisectorisation des collèges et lycées. Parallèlement, la politique d'attractivité des établissements les moins favorisés sera poursuivie.
Sur un autre plan, enfin, les recteurs devront consolider le réseau des équipes chargées de la prévention et du suivi des violences scolaires, et les rectorats devront établir des équipes pour assurer le contrôle des établissements hors contrat et des élèves instruits en famille.