Sécurité - JO de Londres : 4.500 policiers et gendarmes mobilisés en France
A l’occasion des Jeux olympiques de Londres qui débutent vendredi, le ministère de l’Intérieur a déployé un dispositif de sécurité "de près de 2.500 policiers, 2.000 gendarmes, ainsi que des personnels de la sécurité civile mobilisables à tout moment", indique-t-il dans un communiqué. Ce dispositif vise à répondre "à l’afflux exceptionnel de personnes en transit (soixante délégations et 450.000 visiteurs), générés par les Jeux olympiques et paralympiques , dans le nord de la France". Il se concentrera dans le nord de la France. Les préfets de zone de défense et de sécurité Nord, Ouest et de Paris "assureront la sécurité du lien transmanche et la protection des ports (Caen-Ouistreham, Cherbourg, Dieppe, Le Havre, Roscoff, Saint-Malo…), des aéroports (Orly et de Roissy-Charles de Gaulle, Le Bourget …) et des gares principales (Calais, Paris-Nord…)". Ils devront veiller à la fluidité du lien transmanche pour répondre aux déplacements de nombreux supporters, tout en maintenant "la rigueur des contrôles frontaliers". Le ministère n’exclut pas l’hypothèse du terrorisme : les mesures devront ainsi "faire face à toute forme d’accident, qu’il soit d’ordre sanitaire, climatique ou encore d’actes terroristes", précise le ministère. "D’autres moyens, placés en alerte, seront activés, en cas d’incident majeur", ajoute-t-il. Le plan vigipirate rouge renforcé, actionné après les attentats qui ont visé la capitale britannique en 2007, est toujours en vigueur. Il impose à tous les responsables de lieux publics (gares, enceintes sportives, écoles, etc.) des mesures de surveillance accrue et permet notamment des contrôles aléatoires dans des trains ciblés. La seule fois où le niveau "écarlate" (niveau maximal) a été atteint en France, c'était en mars dernier, dans la région Midi-Pyrénées, suite au drame de Toulouse.
