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Sécurité - La Vallée de Montmorency choisit la télésurveillance sur fibre optique

Luc Strehaiano, maire de Soisy et vice-président chargé de la sécurité pour la communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency (Cavam), a signé le 21 novembre, au salon des maires et des collectivités, le premier contrat de télésurveillance intégrée de France Télécom pour un budget global de 8 millions d'euros (dont 30% de subvention du conseil général du Val-d'Oise). La Cavam a retenu cette solution packagée de vidéoprotection "pour améliorer la tranquillité de ses 105.000 habitants" dans le cadre de son conseil local intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPDI). Ce choix fait suite à une étude cartographique des statistiques des incivilités, menée courant 2005, en liaison avec le conseiller technique du préfet et les trois commissaires de police agissant sur le territoire. L'étude a conduit à positionner 96 caméras réparties sur 25 km2 de superficie intercommunale, pour un budget de 1,5 million d'euros. La vidéotransmission (de 4 Mbit/s à 25 Mbit/s)  repose sur un réseau sécurisé de 42 km de fibre optique "utilisant les réseaux et chambres de tirage existants sans transformer nos communes en bataille de Verdun pour creuser de nouvelles tranchées", insiste l'élu. Pour élaborer ce service, l'opérateur s'est associé avec la société Tonna, spécialiste en intégration de vidéosurveillance. "Le centre de surveillance urbain aura en permanence au moins 2 opérateurs qui se chargeront de prévenir la police nationale ou municipale. Cela représente un effectif total de 15 personnes ce qui permet d'amortir le coût du centre de surveillance sur 105.000 habitants, alors que ce serait  un effort considérable pour une ville moyenne de 15 ou 20.000 habitants", poursuit le maire. "Mais la vidéoprotection ce n'est pas seulement surveiller les voyous. C'est aussi une aide à la circulation, pour les sapeurs-pompiers, la SNCF, les transports urbains, les chauffeurs de taxi, les banques (avec la protection des rues où se trouvent des distributeurs de billets), les commerçants, les entrées d'écoles... ", conclut Luc Strehaiano. A terme, les communes espèrent profiter du réseau très haut débit de France Télécom (Intra Cité) pour développer la télésurveillance des bâtiments. L'opérateur travaille déjà à une offre qui permettra d'inclure la vidéosurveillance sur téléphone mobile.

Luc Derriano / EVS

 

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