Education - Le comité de suivi "Plus de maîtres que de classes" rappelle que le dispositif n'est pas réservé aux REP
Le comité national de suivi du dispositif "Plus de maîtres que de classes" rappelle, dans sa 2e note d'étape datée de janvier 2015, que le dispositif a aussi "une place hors de l'éducation prioritaire". Dans l'esprit de la loi Peillon, sont en effet concernées "des écoles repérées localement comme relevant de besoins similaires (aux réseaux d'éducation prioritaire), des écoles situées sur des territoires fragilisés qui rencontrent des difficultés scolaires et sociales significatives", rappelle le comité de suivi. Il rend compte d'ailleurs d' "expérimentations menées sur des 'territoires fragilisés' (ruraux, ultramarins, de montagne) qui rencontrent des difficultés significatives (Cantal, Allier, Hautes-Pyrénées) dans un cadre conventionnel". Dès lors, "afin de répondre aux demandes des équipes sur la base d'un projet, la prévision d'une montée en charge du dispositif s'avère importante", préconise le comité.
A la rentrée 2014, 1.848 enseignants dont 1.232 enseignants en REP (dont 300 en REP+) ont été déployés sur le dispositif, soit 582 enseignants supplémentaires de plus qu'à la rentrée 2013 (482 enseignants supplémentaires en métropole et 100 enseignants dans les cinq départements d'outre-mer).
Pour rappel, c'est dans l'annexe de la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République qu'est abordé le dispositif "Plus de maîtres que de classes". Il y est dit que les moyens alloués à l'affectation d'un maître supplémentaire dans des écoles seront concentrés dans les "zones scolaires les plus en difficulté". Il y est aussi dit que ces maîtres supplémentaires correspondent à une partie des 7.000 postes qui seront créés pour "renforcer l'encadrement pédagogique dans les zones difficiles", dans lesquelles on trouve également le renforcement des Rased (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté).