Tourisme - Le flashcode se développe pour faciliter l'information dans les territoires
Dans le doubs, une quinzaine de monuments historiques, sites touristiques ou musées, une sélection d'offres promotionnelles et l'agenda des fêtes populaires locales sont désormais accessibles directement à partir d'un téléphone portable. Le comité départemental de tourisme (CDT) vient en effet d'adopter le flashcode, en partenariat avec France Télécom. "Le flashcode (aussi appelé mobile tag) est ce code barre de forme carrée, en deux dimensions, qui contient des informations cryptées que peuvent décoder et interpréter les mobiles équipés de la technologie 3G", explique le CDT. Ce système vient d'être intégré dans la nouvelle édition de son magazine "Doubs mag". Après avoir téléchargé l'application de lecture de flaschcode sur son téléphone portable, le touriste peut ainsi accéder à un site dédié où il obtient des informations et services supplémentaires au contenu du papier : vidéos, agenda, offres de séjours… Salines royale d'Arc-et-Sénans, citadelle de Besançon, musée Peugeot ou des maisons comtoises de Nancray s'animent notamment sous forme de diaporama avec des cartes et des renseignements pratiques. Cette stratégie web/papier s'appliquera systématiquement sur tous les supports de communication du comité du tourisme : sets de table (700.000 sont distribués aux restaurateurs), salons, etc. Le CDT de l'Ain est dans une démarche similaire, depuis 2008, en intégrant des tags sur ses éditions papier, ses campagnes d’affichages et mêmes les cartes de visite de son personnel.
Développé par les opérateurs de télécommunications, le flashcode permet aussi, dans d'autres cas, d'obtenir des informations sur le trafic en temps réel, de récupérer des contenus vidéos, de réserver un billet de train… Ces applications sont déjà disponibles à Disneyland, depuis juillet dernier, dans les rues de la ville de Sarlat (Dordogne), depuis août, dans celles de Toulouse, depuis décembre, et sur les abribus de la RATP à Paris, depuis janvier, par exemple.
Luc Derriano / EVS
