Economie - Les écoles d'ingénieurs impliquées plus en amont dans les pôles de compétitivité mondiaux
A l'occasion de son troisième colloque, les 19 et 20 janvier, la Conférence des directeurs d'écoles et de formations d'ingénieurs a présenté les premiers éléments d'analyse d'une enquête sur "l'implication des écoles françaises d'ingénieurs dans les pôles de compétitivité". A travers les pôles de compétitivité, un "effet structurant" se dessine entre les écoles d'ingénieurs, la recherche et le tissu industriel et économique, révèle l'étude. 30 à 39% des réponses font état d'une participation de l'école au pilotage du projet de pôle. Pour les pôles de compétitivité de dimension nationale ou régionale, "les territoires régionaux ne permettent souvent pas d'apprécier les territoires des pôles". A l'inverse, pour les pôles mondiaux et à vocation mondiale, les territoires de pôles ont un ancrage local fort, indique l'étude. De plus, sur ces territoires, les écoles d'ingénieurs sont très présentes et déclarent "une activité de recherche amont importante, sous forme de projets laboratoires-entreprises". Dans les pôles de dimension nationale ou régionale, l'implication des écoles d'ingénieurs est plus forte en termes de formation continue, de formation à distance, de recherche aval et de transfert de technologie.
L'enquête, menée entre juin et novembre 2005, a permis de disposer d'informations sur 110 écoles (sur 227 interrogées), pour une participation à 51 projets, dont tous les pôles à dimension ou vocation mondiale.