Démographie - Les zones d'emploi sont caractérisées par six profils migratoires
Six profils migratoires caractérisent les zones d'emploi du territoire français. C'est ce que révèle le pôle emploi-population de l'Insee qui publie une étude sur "les échanges de population entre zones d'emploi" dans l'Insee Première du mois de mai. A Paris et dans les grandes villes de province disposant d'un pôle universitaire important, les jeunes de 17 à 18 ans arrivent massivement alors que le solde migratoire est négatif pour les 20-30 ans. Cela s'explique par le départ des jeunes ayant terminé leurs études. A la périphérie de Paris (essentiellement dans les zones d'emploi situées au sein de la petite couronne), les arrivées sont "davantage étalées dans le temps" et ont "principalement lieu entre 18 et 30 ans". Les départs se font plutôt en fin de vie active. Les "zones à faible attractivité" connaissent des soldes négatifs à tous les âges et se situent en grande partie au nord-est de la Bourgogne aux Flandres. Le bocage normand, le marais poitevin et une partie des Landes sont également concernés. Les trentenaires (jeunes actifs) arrivent en masse dans l'espace périurbain tandis que les étudiants partent de ces zones. Dans les petits pôles urbains, on enregistre des départs de jeunes, mais les "retours aux pays" sont importants et principalement liés aux nombreuses arrivées vers l'âge de la retraite. Enfin, la zone littorale est touchée par les départs des jeunes liés à leurs études mais elle attire aussi bien les plus ou moins jeunes actifs que les retraités.
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