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Mégalis, Territoires Numériques BFC et Maximilien unissent leurs efforts pour accompagner la transformation numérique des territoires

Les présidents des trois principales structures de mutualisation de services numériques ont signé le 5 mai 2021 une convention de partenariat. Objectif : unir leurs efforts pour la transformation numérique des collectivités et maximiser les bénéfices du plan de relance.

Maximilien en Île-de-France, Mégalis en Bretagne, Territoires numériques en Bourgogne-Franche-Comté sont deux groupements d’intérêt public (GIP) et un syndicat mixte créés à l’origine pour gérer la dématérialisation des marchés publics, les deux derniers ayant depuis largement étendu leur offre de services numériques aux collectivités. "Complémentaires avec chacune ses spécificités, nos trois structures veulent aujourd’hui capitaliser sur leur expertise", a expliqué Patrick Molinoz président de Territoires numériques BFC à l’occasion de la signature du partenariat le 5 mai 2021 à Rennes. "Si nos équipes techniques échangeaient régulièrement, nous avons souhaité aller un cran plus loin en signant une convention de coopération", a abondé Loïg Chesnais-Girard, président de Mégalis Bretagne.

Mutualiser les bénéfices du plan de relance

Ce partenariat entend aussi maximiser les bénéfices du plan de relance gouvernemental dédié à la transformation numérique des territoires, l’État ayant conditionné ses subsides à l’ampleur de la mutualisation et du nombre de personnes impactées par les projets. Les trois entités ont donc convenu de déposer des candidatures complémentaires aux appels à projets lancés par l’État. Tout service ou développement réalisé par l’une des trois entités signataires bénéficiera ainsi automatiquement aux deux autres et par voie de conséquence à leur quelques 3.500 collectivités adhérentes. Trois sujets sont abordés par la convention : la transformation numérique des collectivités, la commande publique et, enfin, la gouvernance et l’exploitation des données ouvertes.

Commande publique, open data et réseaux métier

En matière de commande publique, il s’agira par exemple d’aller un cran plus loin dans la dématérialisation du processus de commande publique. "Toute rupture dans la chaine de dématérialisation induit une ressaisie des données. Cette ressaisie a un coût, est source d’erreur et représente potentiellement un risque", a expliqué Jean-François Legaret, président du GIP Maximilien. Le GIP francilien souhaite également travailler sur les questions de stockage, d’archivage des données et la rédaction de clausiers types pour intégrer de nouvelles exigences environnementales aux marchés. Du côté de la Bretagne, on souhaite accélérer sur l’open data, en permettant aux collectivités d’automatiser la publication des données de marchés, des délibérations et des budgets. Enfin, BFC Territoires numériques veut déployer plus largement "Focus Marchés", un outil générant automatiquement des tableaux de bord à partir des données essentielles des marchés publics. Le GIP bourguignon souhaite enfin développer des clubs utilisateur via un réseau social fermé, spécialisé par métier (secrétaires de mairie, archivistes, acheteurs etc.).

 

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