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Nouvelle Aquitaine : la Banque des Territoires accompagne la création de SEM

Les entreprises publiques locales, dont font partie les SEM, contribuent à améliorer la qualité de vie des citoyens et sont à ce titre au service du développement des territoires. Qu’il s’agisse d’aménagement, de logement, de développement économique, de tourisme, de mobilités, ou encore d’énergies renouvelables, leurs missions et projets sont variés. Partenaire historique, la Banque des Territoires s’engage à leurs côtés. Retour sur deux projets de création de SEM soutenus par la Banque des Territoires en Nouvelle Aquitaine.

Favoriser la transition énergétique : création de la SEM Gironde Energies

Dans un contexte où la transition énergétique constitue un enjeu clé, la Banque des Territoires aux côtés du Syndicat Départemental d’Energie Electrique de la Gironde (SDEEG), du fonds Crédit Agricole Aquitaine Expansion, du Crédit mutuel Arkéa et de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a officialisé la création de la SEM Gironde Energies.

La création de cette SEM répond aux objectifs de la stratégie régionale de transition énergétique pour accélérer la production d’énergie renouvelable :

  • 45% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique en 2030 et 100% en 2050
  • 30% de gaz vert injecté dans les réseaux régionaux en 2030 et devenir exportateur de gaz vert en 2050

Comment cela va se concrétiser ? La SEM accompagnera les collectivités pour accélérer le développement de projets énergétiques et mobilisera les acteurs privés. L’ambition sera également de fédérer les collectivités, les acteurs privés et les citoyens autour de projets structurants pour le territoire. Ainsi, Gironde Energies a vocation à solliciter collectivités et citoyens par du financement participatif pour que chaque territoire s’approprie son projet. Elle co-investira aussi dans une quarantaine de projets de production d’énergies renouvelables.

Quels seront les types de projets ?

  • Solaire photovoltaïque : sur toitures, au sol ou en ombrières de parking
  • Méthanisation : méthaniseurs agricoles collectifs
  • Mobilité au BioGNV : stations de distribution de biométhane pour participer à la conversion des flottes notamment industrielles et potentiellement des projets de solaire thermique, hydroélectricité, géothermie, hydrogène

Chiffres clés

Le capital de Gironde Energies est constitué :

  • D’un apport public souscrit par le Syndicat départemental d'énergie électrique de la Gironde pour un montant de 1200 000 €
  • D’apports de la Banque des Territoires (second actionnaire) à hauteur de 400 000 €
  • 150 000 € souscrit par chacune des banques : le fonds Crédit Agricole Aquitaine Expansion, le Crédit mutuel Arkéa et la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes

Construction de réseaux de chaleur biomasse : création de la SEM ENRèze

La Banque des Territoires aux côtés de Tulle agglo, ENGIE Cofely, 7 communes et Corrèze Habitat, a formalisé la création de la SEM ENRèze. L’ambition ? Construire des réseaux de chaleur biomasse sur le territoire.

La Banque des Territoires s’est naturellement associée à ce projet qui s’inscrit dans les dispositifs « Action Cœur de Ville » de Tulle et du « Contrat de Transition Ecologique » du département de la Corrèze.

Cette création s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique de créer un outil de production d’énergie renouvelable en valorisant les ressources naturelles du territoire et en répondant aux besoins énergétiques des habitants à travers le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET). La solution autour du bois énergie est donc la piste retenue pour contribuer à la structuration de la filière, répondre à un souci de développement durable et trouver une forme d’autonomie au plus près du consommateur final.

Chiffres clés

  • La Banque des Territoires a apporté en fonds propres 100 000 €, soit 19% du capital social
  • Le capital de la SEM ENRèze est constitué de 57 % d’apport public par l’Agglo de Tulle, la ville de Tulle et les communes environnantes ; les actionnaires privés dont la Banque des Territoires, ENGIE Cofely et un bailleur social portent 43% du capital
  • Le projet porterait sur un réseau de 10 chaufferies pour une trentaine de bâtiments représentant un investissement total entre 2,8 et 3,2 millions € pour plus de 2 000 mètres de réseau et 4 000 MWH