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Nouvelle ligne Provence-Côte d'Azur : accord État-collectivités sur le financement

Au cours d'un comité de pilotage réuni ce 19 avril sous la coprésidence du préfet de région et du président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'État et les dix collectivités concernées - région Paca, départements des Bouches-du-Rhône, des Alpes-Maritimes et du Var, métropoles Aix Marseille Provence, Nice Côte d’Azur, Toulon Provence Méditerranée, communauté d’agglomération de Cannes Pays de Lérins, Dracénie Provence Verdon agglomération, communauté d’agglomération du Pays de Grasse  - se sont mis d'accord sur les clefs de financement des deux premières phases de la future ligne ferroviaire entre Marseille et Nice, a annoncé le ministère des Transports.
Le projet de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA) vise à augmenter l’offre de services ferroviaires pour l’ensemble de la région en désaturant dès ses deux premières phases les nœuds ferroviaires de Marseille, Toulon, Nice et de la côte d’Azur pour répondre aux besoins liés aux transports du quotidien de ces aires métropolitaines, en améliorant la régularité et la fréquence des circulations, rappelle le ministère. Estimées à 3,5 milliards d'euros, les deux phases de la LNPCA comprennent des aménagements autour de Nice, Cannes, Toulon et Marseille, avec en particulier la construction d'une gare près de l'aéroport de Nice, l'ouverture d'un RER toulonnais et le percement d'un tunnel sous Marseille. La mise en service de ces nouveaux aménagements est envisagée d'ici 2035 et l'enquête d'utilité publique doit être lancée à la fin de l'année.
Le protocole d'intention conclut ce lundi prévoit que l'État finance le projet à parité avec les collectivités à hauteur de 40% maximum chacun du montant global, soit une contribution respective de 1.383 millions d'euros aux conditions économiques de juillet 2020. Une subvention à hauteur de 20% va être demandée à l'Union européenne, le projet étant inscrit sur un corridor prioritaire et structurant du Réseau transeuropéen de transports (RTE-T). Pour ce projet, les collectivités considèrent "indispensable" de constituer un établissement public local selon les possibilités offertes par la loi d’orientation des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019, indique le ministère. Les études vont donc être poursuivies en ce sens.

 

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