Grand Paris - Paris Métropole rassemble désormais 170 collectivités
Un nouveau président à la tête du syndicat mixte Paris Métropole : sans surprise, le maire UMP de Nogent-sur-Marne, Jacques Jean-Paul Martin (UMP), a été élu lundi 8 novembre, à l'unanimité. Il succède ainsi au député-maire de Cachan Jean-Yves Le Bouillonnec (PS) élu en juin 2009. Paris Métropole compte à présent 170 collectivités, 20 communes ayant été accueillies lundi. "Depuis un an et demi, Paris Métropole a pris progressivement une dimension nouvelle. Le travail accompli permet à notre syndicat notamment d'être présent statutairement au sein de l'atelier international du Grand Paris", a déclaré Jacques Jean-Paul Martin à l'hôtel de ville de Paris après avoir été élu. Paris Métropole qui aspire à devenir la future "agora" du Grand Paris, s'était fortement mobilisée lors des débats houleux autour du projet de loi de Christian Blanc. Jacques Jean-Paul Martin faisait alors partie des quelques maires de droite en première ligne avec Laurent Lafon (Vincennes), Jean-Christophe Fromantin (Neuilly-sur-Seine) ou encore Philippe Laurent (Sceaux), aux côtés de leurs collègues de gauche. Philippe Laurent, réélu à la fonction de vice-président, s'est lui aussi félicité que Paris Métropole soit devenu "un acteur majeur de l'agglomération parisienne". Et de rendre hommage à Jean-Yves Le Bouillonnec "qui a géré de façon remarquable, avec une grande capacité d'écoute, une détermination tranquille et l'instauration d'un climat de confiance et de respect mutuel cette première année de fonctionnement qui n'était pas sans pièges". On se souvient par exemple que les élus de droite avait tenté de créer leur propre instance de concertation avec Ile-de-France Métropole, l'an dernier. Finalement, ils ont été de plus en plus nombreux à rallier l'assemblée. La droite est donc à présent bien représentée au sein de Paris Métropole qui a pris la suite de la conférence métropolitaine créée par Bertrand Delanoë en 2006. Cet esprit "transpartisan" a été salué par le ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, Michel Mercier, qui a désormais la charge du Grand Paris. Selon lui, cela "témoigne d'une forte volonté des élus franciliens de dépasser les clivages traditionnels pour penser et construire ensemble le devenir de la métropole".
M.T. avec AFP