Rentrée scolaire 2018 à Laval et ailleurs
Le président de la République et plusieurs ministres ont retrouvé le 3 septembre le chemin de l’école, en cette rentrée des classes 2018. Emmanuel Macron était dans une ville moyenne (Laval, en Mayenne) avec Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel. Jacques Mézard était dans une commune rurale de 343 habitants (Bourguenolles, dans la Manche). Françoise Nyssen et Julien Denormandie étaient dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). La ministre de la Culture pour fêter la "rentrée en musique" et le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires pour évoquer "l’égalité des destins".
Emmanuel Macron s’est rendu lundi 3 septembre dans le collège Jules-Renard de Laval où il a assisté à la rentrée des classes des élèves de 6e. Accompagné du ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et de la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, le président de la République a été accueilli par une douzaine d'élèves jouant des percussions dans le cadre de la "rentrée en musique".
Il a déjeuné à la cantine avec des élèves et des enseignants puis inauguré le nouvel internat du collège, une institution qu'il considère comme un "formidable levier de justice sociale". Le début d'après-midi était consacré à la classe Ulis, adaptée aux élèves atteints de troubles cognitifs ou mentaux.
La ministre de la Culture a également eu droit à une rentrée en musique. Françoise Nyssen a assisté à un concert des 17 élèves "maîtrisiens" du collège Pierre-Brossolette de Bondy, en REP (réseau d’éducation prioritaire). Ces élèves font partie du chœur d’enfants de la Maîtrise de Radio France et suivent à ce titre un cursus mixte (sport et musique), expérimenté depuis 2011 via un partenariat entre la maîtrise de Radio France, l’éducation nationale et la ville de Bondy.
Jacques Mézard était quant à lui dans une école primaire de la commune rurale de Bourguenolles (343 habitants), dans la Manche, où la classe de CP a été dédoublée. Occasion de rappeler que "les communes rurales sont pleinement concernées par le dédoublement des classes". Le ministre de la Cohésion des territoires en a profité pour visiter deux entreprises et promouvoir la prime d’aménagement du territoire (PAT), "une aide directe à l'investissement destinée à promouvoir l’implantation et le développement d’entreprises porteuses de projets créateurs d’emplois et d’activités durables, dans les zones prioritaires de l’aménagement du territoire, éligibles aux aides à finalités régionale (zonage AFR)".
Son secrétaire d’État, Julien Denormandie, comme Françoise Nyssen, était en REP. Il a assisté à la rentrée des écoliers de CP et CE1 dédoublés de l’école primaire Victor-Hugo de Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise. Occasion ici de rappeler "l’engagement du ministère de la Cohésion des territoires en faveur de l’égalité des destins qui s’illustre particulièrement dans sa politique de la ville et des quartiers". Pour Julien Denormandie, "le dédoublement des classes dans les quartiers prioritaires constitue ainsi l’un des piliers du renouvellement urbain".
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, s'est rendue dans l'un des six lycées militaires, le Prytanée de La Flèche (Sarthe), où de premières rénovations d'urgence d'un internat ont été engagées cet été. Elle a présenté un plan d'investissements de 100 millions d'euros dans les lycées militaires d'ici à 2025 afin de moderniser leurs infrastructures vieillissantes et d'élargir leur offre d'enseignement. Les six lycées militaires, financés par le ministère des Armées, comptent 4.360 élèves répartis entre collège, lycée et classes préparatoires aux grandes écoles militaires. Ils sont situés à Saint-Cyr-l'École, Autun, La Flèche, Aix-en-Provence, Brest et Grenoble.
