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Des femmes qui œuvrent au quotidien pour les territoires

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la Banque des Territoires est allée à la rencontre de femmes impliquées sur les territoires pour les questionner sur leur quotidien professionnel, connaître leur vision et leur ressenti sur la société et leur milieu professionnel.

Retour sur la genèse de la Journée Internationale des Droits des Femmes

Au début du XXe siècle, des vagues de manifestations féministes ont lieu aux Etats-Unis et en Europe. Des groupes de militantes, comme les Suffragettes au Royaume-Uni, revendiquent de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est à cette époque qu’est évoquée pour la première fois l’idée d’une « Journée des femmes ».

Mais ce n’est qu’en 1977 que l’ONU instaure une journée internationale consacrée aux droits des femmes, en invitant « tous les Etats à proclamer (…) un jour de l’année « Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale ».

En France, le Mouvement de Libération des Femmes (MLF) demande alors au Président François Mitterrand de choisir le 8 mars. Cette requête sera adoptée 5 ans plus tard, en 1982.

Rétrospective : les premières femmes à la Caisse des dépôts et consignations

La Caisse des Dépôts est depuis de nombreuses années mobilisée en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Plusieurs temps forts ont ponctué la vie du groupe et ce dès les prémices de sa création en 1816.

  • 1816 : Marie-Anne Voily est la toute première femme à être embauchée. Elle exerce le métier de concierge de l’hôtel de l’Oratoire, où s’installent les Caisses d’Amortissement et des dépôts et Consignations.
  • 1894 : les femmes « entrent » pour la première fois à la Caisse des dépôts et consignations, mais elles travaillent en dehors des bureaux. On les appelle les « dames de l’extérieur ».

     

  • 1910 : recrutement des premières « dames auxiliaires », qui gèrent les livrets individuels des assurés.
  • 1919 : les « dames auxiliaires », 32% des effectifs, sont titularisées et deviennent officiellement des employées.
  • 1940 : le concours de rédacteur s’ouvre aux femmes. Elles peuvent alors commencer à faire carrière.
  • 1980 : les employées sont majoritaires, elles représentent 67% des effectifs.

     

  • Le saviez-vous ?

La première équipe féminine de handball du groupe Caisse des Dépôts s'est constituée en 1978

  • 2000 : les femmes occupent 43% des postes d’encadrement.
  • 2015 : elles représentent 53% des effectifs des cadres.
  • 2019 : le Groupe compte 55,8% de femmes, qui représentent 49% des effectifs des cadres.

     

La parole
est à vous

Rencontre avec la Première Vice-présidente du Conseil supérieur du notariat (CSN).


 

Maître Sophie Sabot Barcet

Notaire à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire)


Première Vice-présidente du Conseil supérieur du notariat (CSN), Maître Sophie Sabot Barcet est notaire depuis 20 ans.

  • Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours et ce qui vous a amenée à exercer votre profession ?

J’avoue que ce n’était pas forcément mon premier choix : je me suis inscrite en faculté de droit afin de devenir commissaire de police, juge d’instruction ou encore avocate. Le métier de notaire m’était alors totalement inconnu.

J’avais par ailleurs l’image d’une profession assez peu « ancrée dans son époque » avec un certain nombre de clichés. Cela date d’il y a 30 ans environ. Cette image a complètement changé depuis et dans le bon sens du terme !

Au fil de mes études je commence à développer un intérêt et une certaine curiosité pour cette profession et c’est au cours d’un stage effectué dans une étude notariale que je suis véritablement « happée par cette profession », on peut même dire que j’en suis « complètement tombée amoureuse ». Elle répondait à mes aspirations : expliquer le droit, conseiller et accompagner juridiquement les Français dans les étapes-clés de leur existence. J’apprécie particulièrement l’accessibilité des notaires, la complexité et la diversité des dossiers et des cibles (élus, professionnels et particuliers).

Nous sommes des généralistes du droit mais pas seulement : il n’y a pas une journée qui ressemble à une autre. 

Sophie Sabot Barcet

J’avais choisi des études universitaires pour me laisser une porte ouverte si toutefois je décidais de ne pas être notaire. Mais après avoir effectué mon alternance, à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire), j’ai confirmé mon envie d’entrer dans la profession et c’est là où j’exerce encore aujourd’hui.

Il y a 20 ans il y avait 15 % de femmes chez les notaires. Aujourd’hui la part des femmes a fortement évolué, nous sommes passé à 53% des effectifs en 2020.

Sophie Sabot Barcet
  • Pouvez-vous nous expliquer votre rôle et vos fonctions au sein du Conseil Supérieur du Notariat (CSN) ?

Du fait de cette passion qui m’anime au quotidien, j’ai voulu très rapidement prendre des fonctions dans les instances au service de la profession. Tout d’abord au sein de la chambre départementale des notaires de la Haute-Loire où j’ai été élue, en 2012-2014, première femme présidente. J’ai par la suite été Présidente de commission lors du 112ème Congrès des notaires de France qui s’est tenu en 2016 à Nantes.

J’ai intégré le Bureau du CSN à deux reprises comme 2e Vice-présidente en 2018 puis en 2020 avec, à chaque mandat, le constat que la parité était au rendez-vous. 

Depuis 2020, et pour un mandat de deux ans, j’exerce mes fonctions de 1ère Vice-présidente où j’ai en charge la formation initiale et continue des notaires et des collaborateurs, l’efficacité et la résilience de la profession, d’autant plus dans le contexte actuel de crise sanitaire où il a fallu faire preuve d’adaptabilité. Je suis également en charge des relations sociales et du modèle social de l’entreprise notariale et enfin de la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières des métiers du notariat.

Le notariat est une profession jeune et dynamique. Parmi les 53 % de femmes notaires, l’âge moyen est de 43 ans. Et 47 ans pour les hommes. 

Sophie Sabot Barcet

Le Conseil Supérieur du Notariat, quésaco ?

Le Conseil Supérieur du Notariat représente la profession auprès des pouvoirs publics. C’est la seule organisation professionnelle du notariat habilitée à s'exprimer au nom des notaires de France. Elle promeut aux côtés de la Banque des Territoires la qualité du service public de la Justice, la protection des fonds de tiers, ainsi que l'amélioration des conditions d'exercice de la profession au bénéfice des citoyens, des entreprises et des acteurs publics locaux dans tous les territoires.

A titre d’exemple, le CSN se mobilise pour inciter les femmes notaires à accéder à des fonctions d’élues (membre d’une chambre, d’un conseil régional, etc.). Une résolution a été adoptée en juillet 2018 par l’Assemblée générale pour la mise en œuvre de l’égalité dans le notariat. Des mesures ont ainsi été prises pour féminiser et ouvrir les portes aux femmes à des fonctions dans des instances institutionnelles. Depuis cette résolution, il y a eu une augmentation du nombre de femmes dans les instances : aujourd’hui 23 femmes présidentes d’instances (au lieu de 14 précédemment).

  • Pouvez-vous nous dire quelques mots sur le partenariat entre la Banque des Territoires et le Conseil Supérieur du Notariat : le dispositif « Notaires et Territoires » ?

Ce dispositif est une convention de partenariat qui a pour objectif d’accompagner la profession notariale face à ses nouveaux enjeux et consolide sa place d’acteur majeur sur les territoires. Le dispositif fixe 4 axes prioritaires pour le développement de la profession :

  1. Accès au droit (Service Notaires Infos, promotion du Droit Continental, Congrès des Notaires)
  2. Grands chantiers structurels du service public de la Justice (E-apostilles et Légalisations : nouveau mandat de service public confié aux notaires, solution souveraine d'enregistrement des clients à distance, comptacen : dématérialisation de la comptabilité des études)
  3. Transformation des offices (plan de consolidation maillage territorial, digitalisation)
  4. Transformation des Instances (rapprochement des instances)

Ce dispositif partenarial est également déployé localement afin d’encourager le financement des actions sur les axes prioritaires. L’ambition est de consolider le maillage territorial et soutenir ainsi l’émergence d’initiatives nouvelles en faveur du service public de la justice et favoriser notamment l’accès au droit sur tous les territoires.

  • Quelques mots de conclusion ?

A aucun moment, en tant que femme, je n’ai eu à faire face à des freins dans mon évolution professionnelle. Je sais que cela n’est pas forcément le cas pour toutes, il me parait important de partager mon expérience et porter une voix féminine pour la profession. C’est pourquoi, j’ai à cœur aujourd’hui de démontrer à mes consœurs qu’il est possible quand on s’en donne les moyens, que l’on ne s’autolimite pas, de concilier sa carrière de notaire, d’élue mais aussi de femme dans la sphère privée !

Exerçant en Haute-Loire, je suis une femme notaire, issue d’un territoire rural qui occupe également des fonctions dans des instances nationales. Et c’est cette histoire, ce vécu et cette identité, que je souhaite également faire partager.

En somme, la profession de notaire est une profession d’avenir au cœur de nos territoires où l’on retrouve de la diversité et de l’ouverture : une profession résolument contemporaine.

Dans la lignée de l’ADN de la Banque des Territoires qui agit pour des territoires plus inclusifs, je souhaite également porter la voix d’un territoire. 

Sophie Sabot Barcet

Inspiration 

Alter Egales


Un réseau fortement mobilisé pour la mixité

 

Agir pour l'égalité professionnelle

Fortement mobilisée en faveur de l’égalité professionnelle, la Banque des Territoires au sein du groupe Caisse des Dépôts, œuvre au quotidien pour faire évoluer et favoriser les bonnes pratiques autour de la mixité. Une politique volontariste forte et engagée. C’est de cette volonté forte qu’est née en 2011 le réseau mixité du groupe Caisse des Dépôts : Alter Egales.

Son ambition ? Participer au développement d’une politique volontariste de mixité, de cohésion, d’entraide et de transversalité au sein du Groupe, mais aussi au sein des différentes sphères professionnelles.  

Virginie Chapron-du Jeu


Présidente du réseau Alter Egales

Rencontre avec la Présidente du réseau Alter Egales

Virginie Chapron-du Jeu est également Directrice des Finances du Groupe et membre du comité exécutif de la Caisse des Dépôts et du comité de direction du Groupe. Forte d’une expérience de 35 ans dans les métiers de la finance, elle rejoint en 1989 la Caisse des Dépôts où elle occupe, au fil des années, différents postes stratégiques et financiers. Également administratrice de Bpifrance SA, La Poste, RTE et de SFIL, elle occupe aussi la fonction de présidente de Novethic et d’Alter Egales, réseau mixité du groupe Caisse des Dépôts.

  • Qu’est-ce qui vous a amenée à vous investir dans le réseau Alter Egales ?

Cela s’est imposé à moi comme une évidence. Au-delà du principe d’équité, j’ai toujours considéré que la mixité était un levier indispensable au changement et à l’innovation, et que la diversité des points de vue était un facteur de qualité dans les prises de décisions. Aussi j’ai toujours soutenu les femmes avec lesquelles je travaillais et collaboré de façon équilibrée avec les hommes. La question de la mixité est donc un sujet crucial sur lequel je souhaite aussi faire entendre la voix du réseau Alter Egales.

Au sein du groupe Caisse des Dépôts, l’égalité professionnelle femmes-hommes est une valeur partagée au plus haut niveau, par le Directeur général et son ComEx, et aussi de façon large avec l’ensemble des filiales. En tant que présidente d’Alter Egales, j’entends être le porte-parole du réseau au niveau du Comex, y relayer les points d’attention, parler aussi des initiatives nouvelles et, à cet effet, nous travaillons étroitement avec la Direction des ressources humaines du Groupe.

La mixité en entreprise a toujours été un sujet d’attention important pour moi, c’est donc très naturellement que je me suis engagée dans le réseau Alter Egales.

Virginie Chapron-du Jeu
  • Quelles sont les ambitions d’Alter Egales ?

Au sein d’Alter Egales, notre volonté est de faire progresser la mixité avec constance, de soutenir les projets qui favorisent son développement et permettre l’émergence d’approches nouvelles dans un esprit positif et de bienveillance.

Notre réseau en 2020 s’est adapté au contexte en renforçant sa dimension digitale et en s’appuyant encore davantage sur sa plateforme en ligne partagée avec l’ensemble de ses membres. Nous avons maintenu l’animation du réseau en démultipliant la participation à nos ateliers et nos conférences. Pour illustration, nous avions plus de 150 personnes connectées partout en France lors de notre dernière conférence en ligne. Le réseau a été un vrai vecteur de liens et de soutien dans la crise. Et nous souhaitons capitaliser sur ces expériences pour renforcer nos interventions au sein du Groupe et avec nos réseaux partenaires.

Les valeurs cœurs du réseau sont l’altérité, l’égalité et la solidarité. Valeurs essentielles que nous partageons avec le groupe Caisse des Dépôts pour faire bouger les lignes de l’égalité et de la diversité. 

Virginie Chapron-du Jeu
  • Alter Egales c’est aussi un réseau de terrain, quelle est l’ambition dans les territoires ?

Je crois à une expérience et à un engagement au plus proche des collaborateurs et déployés sur l’ensemble du territoire. Grâce aux ambassadrices et ambassadeurs, Alter Egales est très présent en Auvergne Rhône Alpes, Pays de Loire, Nouvelle Aquitaine, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Ile-de-France notamment.

En lien avec l’équipe Alter Egales, les ambassadeurs organisent pour les collaborateurs du Groupe et de l’ensemble des filiales, des temps forts de rencontre, propices aux partages d’expériences et à la promotion de la mixité.

Nous allons fêter les 10 ans d’Alter Egales le 25 novembre 2021.  C’est un anniversaire important ! Nous souhaitons en faire un événement fédérateur pour l’ensemble du réseau et pour le Groupe, en associant nos filiales et nos directions en région.

Être plus inclusif, c’est une vision que nous partageons avec la Banque des Territoires. Engager davantage les nouvelles générations et élargir la participation dans les régions font partie de nos objectifs principaux. 

Virginie Chapron-du Jeu

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En images

Femmes de terrain


Qu’il s’agisse de tourisme, de mobilités, d’aménagement, de développement économique, d’habitat ou d’énergies renouvelables, les EPL sont des outils des collectivités au service du développement des territoires. Coup de projecteur sur la SPL Val de Seine.

Société Publique Locale Boulogne Val de Seine

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La parole
est à vous

Rencontre avec Maîtres MH. Laurens-Lamboley et C. Huguet


Deux femmes notaires associées depuis 17 ans au sein d’une étude à Remoulins (Gard)

Maître MH. Laurens-Lamboley 

 

 

  • Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vos parcours et ce qui vous a amenées à exercer votre profession ?

C.H :

Pour ce qui me concerne devenir notaire n’était pas forcément une vocation première. J’ai entrepris des études de droit à l’université sans forcément avoir d’idées préconçues sur cette profession et, à vrai dire, je me dirigeais plutôt vers la magistrature. Pour autant, ce que je recherchais c’était véritablement une profession où je puisse être en contact avec la clientèle et travailler sur une diversité de sujets et de dossiers. La profession de notaire me semblait pouvoir réunir tous ces éléments. Une fois mon stage effectué dans le cadre de mes études, j’ai vraiment été conquise par cette profession et aujourd’hui encore chaque journée est différente.


MH.LL :

J’ai pour ma part, j’ai baigné dans le monde du droit et du notariat depuis toute petite. Ma mère était professeur à la fac de droit et elle s’occupait notamment de l’option notariat. Je suis rentrée en droit de manière assez naturelle, même si au départ je ne savais pas exactement ce que je souhaitais faire, mais j’étais comme « prédestinée » à me diriger vers cette voie. Trouver un stage s’est fait de manière naturelle. Ce n’est pas forcément ce que j’aurais fait au départ mais je ne le regrette absolument pas aujourd’hui.  Je n’étais pas très à l’aise à l’idée d’être en contact avec le public et finalement ça ne me déplaît pas du tout, bien au contraire.

On ne s’ennuie jamais dans cette profession, chaque dossier et chaque client est différent c’est extrêmement enrichissant. 

MH. Laurens-Lamboley
  • Deux femmes associées au sein d’une même étude, diriez-vous que c’est une pratique plutôt courante ?

MH.LL :

Avec Carole nous sommes associées depuis 2004. Depuis 17 ans ! Nous nous connaissions déjà avant puisqu’à l’époque nous travaillions dans la même étude à Montpellier. Ce qui nous a poussé à nous associer ? L’envie de se motiver à deux pour avancer et évoluer ensemble dans nos carrières. Nous avons également eu beaucoup de chance car une opportunité s’est présentée lorsque deux notaires associés d’une même étude vendaient leurs parts. Nous avons donc commencé dans cette nouvelle étude sur le même pied, avec les mêmes idées et les mêmes envies.


C.H :

Il est rare qu’on puisse « remplacer » deux notaires par deux autres notaires en simultané. C’est finalement deux notaires femmes qui ont pris le relais de deux notaires hommes ! Nous avions tout de même posé la question à notre prédécesseur pour voir ce qu’il pensait de l’arrivée de deux femmes au sein de l’étude et notamment sur un territoire semi-rural. Il n’avait pas d’avis tranché sur la question et nous avons pu constater rapidement que la clientèle était totalement ouverte à l’idée, peut-être un peu surprise au début, mais finalement ils ont fait confiance à nos compétences et ont constaté la qualité du service rendu.


MH.LL :

J’ajouterais que notre clientèle était en plus assez attachée à son territoire, à l’étude. En tout cas, nous n’avons pas fait face à des freins en tant que femme dans notre profession.

Nous avons été remarquablement bien accueillies parmi nos confrères quand nous nous sommes installées.

Carole Huguet
  • Vous avez décidé de créer une SPFPL (sociétés de participations financières de professions libérales), pourquoi avoir fait appel à la Banque des Territoires ?

C.H :

La Banque des Territoires est historiquement notre banque. Elle nous a toujours accompagnées, y compris dans les moments difficiles, cela nous semblait donc naturel de nous diriger vers elle puisqu’elle a toujours été présente à nos côtés. L’ambition du projet est de se restructurer et d’accompagner l’évolution de la profession : rassemblement des moyens et des compétences pour viser un meilleur service rendu au client et assurer également notre pérennité.

La création de la SPFPL, pour laquelle un emprunt était nécessaire, est pour nous gage d’optimisation, nous ne voulions pas nous reposer sur nos lauriers. Concrètement Il s’agit d’anticiper l’évolution de la profession pour aller dans le bon sens. Notre ambition est de se renforcer afin de pouvoir offrir un meilleur service. Nous avons été accompagnées tout au long de la mise en place du projet par la Banque des Territoires.

Nous avons été approchées par d’autres banques c’est vrai ; mais pour nous passer par la Banque des Territoires était une évidence et un gage de sérieux : nous avons une relation basée sur la confiance et la proximité. 

Carole Huguet
  • Quel regard portez-vous de manière générale sur votre profession ?

C.H :

J’ai le sentiment que l’image que renvoie notre profession tend à changer un peu. Le public sort progressivement de cette image du notaire peu accessible, indisponible et qui parle de manière très hermétique.


MH.LL :

Pour ce qui me concerne, je nuancerais légèrement les propos. Selon le dernier sondage du CSN, nous avons encore du travail à faire pour améliorer notre image. Pour autant, je pense qu’il faut aussi dissocier certaines « grosses études » où le client peut ne pas avoir forcément de contacts très directs avec le notaire, des études peut-être un peu plus à taille humaine où il y a une réelle proximité avec le client. Par ailleurs, en termes technologiques nous sommes aussi dans une approche très moderne et c’est aussi ce que nous souhaitons véhiculer car la profession se digitalise et innove beaucoup.

Perspectives

Egalité femmes – hommes


Où en est-on au sein du groupe Caisse des Dépôts ?

Engagée depuis plusieurs années en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, la Caisse des Dépôts s’est dotée de plusieurs outils. Dès 2017 elle a mis en place un accord collectif spécifique et, depuis 2019, elle dispose d’un index sur l’égalité professionnelle.

  • 92/100

Score obtenu cette année qui conforte la dynamique positive engagée en faveur de la réduction des écarts de rémunération et de promotion professionnelle entre les femmes et les hommes et la nécessité de poursuivre les efforts dans la durée.

Accord collectif spécifique à l’égalité professionnelle femmes - hommes

Depuis 2007, la Caisse des Dépôts a mis en place cet accord qui prévoit la mise en œuvre de plans de progrès triennaux. On y recense 4 grands axes prioritaires :

  1. La mixité des emplois
  2. L’équilibre des rémunérations et des promotions
  3. L’équilibre vie professionnelle/vie privée
  4. Des actions de communication et de sensibilisation en faveur de l’égalité professionnelle et des mesures de prévention à l’encontre des agissements sexistes
Sources documentaires
  • AKOKA Christine, BURLATS Claudine, Voyage au cœur de la Caisse des Dépôts, Groupe Caisse des Dépôts, 2016
  • AUFFRET Simon, « Quelle est l’origine de la journée du 8 mars, dédiée à la lutte pour les droits des femmes ? », Le Monde, 7 mars 2019
  • Groupe Caisse des Dépôts, « Bilan Social Groupe 2019 – Chiffres clés », Univers CDC, 2020
  • Communiqué de presse, Groupe Caisse des Dépôts « Egalité Femmes-Hommes : la Caisse des Dépôts publie un score de 92/100 à l’index », 1er mars 2021