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Culture - Une quarantaine de collectivités possèdent déjà une artothèque

Entrée en service au début du mois, l'artothèque de la communauté d'agglomération de Draguignan est l'un des équipements du nouveau pôle culturel du quartier Chabran, également inauguré ce mois-ci, qui abrite aussi un conservatoire de musique et les archives départementales du Var. L'ensemble de ces équipements fera l'objet de journées portes ouvertes au cours du prochain week-end.

Un nouveau type de structure

Dans la longue liste des équipements culturels des collectivités territoriales, les artothèques constituent un nouveau type de structure qui connaît un succès croissant, quoique encore limité. A ce jour, la France compterait une quarantaine d'artothèques, réparties sur l'ensemble du territoire.
Son principe : proposer au public - comme c'est déjà le cas pour les livres, les CD ou les jeux - de bénéficier du prêt d'œuvres d'art à partir du fonds dont dispose la collectivité. On trouve ainsi des artothèques - communales ou intercommunales - dans des grandes villes comme Angers, Nantes, Caen, Lyon ou Grenoble. Mais aussi Annecy, Chambéry, Vitré, Pessac ou Hennebont. Certaines artothèques couvrent un territoire départemental, à l'image de celle du Lot.
Contrairement à d'autres équipements culturels, l'Ile-de-France est médiocrement dotée en artothèques. Il n'en existerait en effet qu'une seule, située sur la commune de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Une collection de 420 œuvres

L'artothèque de la communauté d'agglomération dracénoise dispose aujourd'hui d'une collection de 420 œuvres, visibles sur le site internet de l'artothèque. Développée depuis 1990, cette collection intègre des œuvres issues de l'"Eté contemporain dracénois" - la principale manifestation d'art contemporain de la ville -, ainsi que d'achats réguliers, de prêts ou de dons. Il peut s'agir de dessins, de photographies, de tableaux ou de sculptures.
Selon la présentation de l'artothèque, "c'est un système de prêts qui permet de se familiariser avec des œuvres originales sortie de l'espace public pour être placées dans l'espace privé. En choisissant de s'abonner, chacun peut vivre au quotidien avec des œuvres d'art et les apprivoiser hors de toute contrainte". Juridiquement, l'artothèque repose sur un simple système de prêts, identique à celui des bibliothèques et conditionné par un abonnement annuel.
Pour se faire mieux connaître, la majorité des artothèques se sont regroupées au sein d'une association, créée en 1999 : L'Adra, Association de développement et de recherche des artothèques. Celle-ci a notamment élaboré une charte des artothèques, qui définit les grands principes régissant ce nouveau type d'équipements.

 

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