Environnement - Filière eau : l'Alsace et la Lorraine font oeuvre de transparence
Système de télérelève des compteurs d’eau de la ville à Metz (Moselle) et de ses environs (géré en délégation par une co-entreprise entre Orange et Veolia), station d'épuration de Strasbourg, zone de rejet végétalisée dans une commune de la Meuse, (rare) opération de découverture d'une rivière à Longwy (Meurthe-et-Moselle), ou encore d'ingénierie écologique telle que la rivière artificielle de contournement du barrage d'Avolsheim (Bas-Rhin)... Pour insuffler un peu de cohérence dans ce qui paraît en ordre dispersé, un pôle de compétitivité dont sont membres une communauté de communes (Pays Orne Moselle, CCPOM) et un syndicat intercommunal des eaux (Alsace-Moselle, SDEA) a mis en ligne un outil fédérant les sites clés de la gestion de l'eau sur ces territoires.
Sur la route de l'eau...
Nom de code : la "Route de l'eau", qui se présente sous la forme d'une carte interactive, avec des sous-sites dédiés informant sur chaque lieu, chaque projet ou chaque équipement. Avant d'être retenus, ils ont été examinés par un comité interne au pôle de compétitivité Hydreos, avec pour critère l'innovation et la solution technique mise en œuvre. Pour Pascal Schmitt, directeur délégué de ce pôle, le but est d'augmenter la visibilité, de jeter des ponts entre ces structures et les acteurs économiques, par exemple des industriels, "afin qu'ils s'y intéressent et visitent éventuellement le site". Sites de traitement, de production, réseaux, services et autres ouvrages… Pour l'heure, trente sites ont été retenus, mais le pôle espère en réunir une centaine d'ici six mois. Mettant ainsi en valeur le savoir-faire de la filière, l'outil se veut aussi générateur d'idées. Le but n'est pas que d'informer mais d'attirer de nouvelles entreprises, des centres de recherche… et des investissements.
