Emploi - L'activité salariée en cours de CSP : un tremplin pour le retour à l'emploi, d'après l'Igas
"Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) contribue à la sécurisation de l'emploi que les partenaires sociaux et le gouvernement ont souhaité proposer aux salariés privés d'emploi pour motif économique." C'est ce que signale l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), dans un rapport rendu public en avril 2013 sur le bilan du CSP. Ce dispositif, résultat de la fusion du contrat de transition professionnelle (CTP) et de la convention de reclassement personnalisée (CRP) accompagne les demandeurs d'emploi licenciés dans les entreprises de 1.000 salariés, en redressement ou en liquidation judiciaire.
Au total, 54% des demandeurs d'emploi qui ont pu bénéficier de cet accompagnement sont sortis du dispositif avec un retour dans l'emploi en CDI. 12% ont décroché un CDD d'une durée supérieure à six mois et 11,7% se sont lancés dans la création ou la reprise d'entreprises.
"L'activité salariée en cours de CSP constitue un tremplin pour le retour à l'emploi durable", assure ainsi l'Igas, qui met toutefois en avant des améliorations à apporter au dispositif. Parmi ses préconisations : réduire le délai moyen d'accès initial à l'accompagnement, renforcer la coordination entre les financeurs (Etat, régions, OPCA, Pôle emploi), mettre en place une contractualisation entre les régions et le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) pour assurer la continuité des parcours professionnels, partager la connaissance du marché local de l'emploi et des modes de recrutement avec les bénéficiaires et développer le recours aux périodes travaillées en cours d'accompagnement… En 2013, de nouveaux travaux d'évaluation sont prévus sur le dispositif.