ESS - Les associations devenues des sociétés coopératives sont "satisfaites de leur transformation", selon la CG Scop
La Confédération générale des Scop (CG Scop) a mené une étude sur les sociétés coopératives issues de transformations d'associations. Fin 2016, 286 coopératives étaient concernées, dont 159 sociétés coopératives de production (Scop) et 127 sociétés coopératives d'intérêt collectif (Scic). Selon la CG Scop, le phénomène est en "forte augmentation" avec une hausse, depuis 2012, de 34% pour les Scop et de 53% pour les Scic.
La tendance est "relativement nouvelle". Ainsi, "en 2016, 52% des coopératives issues de telles transformations avaient moins de 5 ans d’existence". Ces transformations sont d'abord le fait de "petites structures de moins de 10 salariés (63%), majoritairement dans les services, l’éducation, la santé et l’action sociale". Des coopératives issues d'associations sont présentes dans toute la France et sont les plus nombreuses en Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Bretagne.
Sur la base d'un échantillon de 86 réponses, la CG Scop estime que ces nouvelles sociétés coopératives sont "satisfaites de leur transformation". Le statut coopératif leur permet de "consolider l’assise économique de l’organisation tout en renforçant la gouvernance de son projet collectif". La "crédibilité de la structure" et sa "santé financière" y gagneraient, de même que l'"implication des parties prenantes" et la "responsabilisation" et la "professionnalisation" des salariées. 12% des structures interrogées estiment que la transformation a permis "de créer une nouvelle dynamique au bénéfice de leur développement".
Sont actives actuellement en France 2.298 sociétés coopératives de production (Scop) et 627 sociétés coopératives d'intérêt collectif (Scic), selon la CG Scop. Il existe par ailleurs quelque 167.000 associations employeuses, sur un total de 1,3 million d'associations.
