PIC : davantage de chômeurs en formation depuis janvier 2018
Le nombre de chômeurs en formation a augmenté de 2% depuis le début de l'année 2018, s’est félicité Jean-Marie Marx, haut-commissaire aux compétences et à l'inclusion par l'emploi, lors d'un point presse organisé le 23 octobre 2018 au ministère du Travail consacré au plan d'investissement dans les compétences (PIC). Toutes les régions ont conventionné avec l'État, à l'exception de Paca et Auvergne-Rhône-Alpes.
Le nombre de chômeurs formés est en hausse de 2% depuis le mois de janvier 2018, a annoncé le haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi, Jean-Marie Marx, le 23 octobre 2018, lors d'un point d’étape sur le plan d’investissement dans les compétences (PIC). Cela représente 10.000 demandeurs d'emploi formés en plus, par rapport à la même période en 2017.
Lancé il y a un an par le gouvernement, le PIC vise à former un million de chômeurs et un million de jeunes sur cinq ans. Son enveloppe de 15 milliards d’euros doit être déployée pour moitié dans le cadre de conventions régionales. Les conventions pour l’année 2018 ont été signées avec l’État dans toutes les régions, à l'exception de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, avec lesquelles des discussions sont en cours. Pour l’heure, c’est Pôle emploi qui assurera la mise en œuvre du plan dans ces deux régions.
Les conventions passées avec les régions représentent 633 millions d'euros pour 2018, soit 148.000 parcours de formation supplémentaires pour les jeunes ou les demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés.
Les pactes régionaux d’investissement dans les compétences 2019-2022 doivent être quant à eux rédigés d’ici novembre. "Ils seront évolutifs et vont plus que doubler l’enveloppe des conventions d’amorçage", a indiqué le haut-commissaire, soulignant que ce plan d’investissement est "sans précédent".
Il a également annoncé pour la fin de l'année le lancement d’un appel à projets destiné à repérer les publics les plus éloignés du marché du travail, "afin de les ramener sur un parcours inclusif". Ce projet vise en particulier les jeunes sans emploi ni formation ni qualification. 1,3 million de jeunes de 16 à 29 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation, comme l’a rappelé le haut-commissaire.
Un autre axe du plan concerne l'analyse des besoins de compétences des entreprises sur les territoires, afin de concevoir des parcours de formation adaptés. Ces analyses doivent se faire en continu. Jean-Marie Marx s’est félicité à cet égard de la coopération des diverses branches professionnelles. Mais il a aussi souligné que les emplois les moins qualifiés allaient être impactés par les évolutions technologiques et numériques.