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Education - Demi-journée banalisée pour les enseignants : des communes envoient la facture à l'Etat

Le maire de Sceaux, Philippe Laurent (UDI),  imité par plusieurs de ses collègues franciliens, a annoncé le 16 octobre l'envoi à l'Etat d'une facture de 864 euros, soit le coût de la prise en charge par sa commune des enfants le mercredi matin précédent, en raison de la fermeture des écoles pour cause de formation des enseignants.
Philippe Laurent, également vice-président de l'Association des maires de France et président du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale (CSFPT), demande que la situation soit "assimilée à la mise en place du "service minimal d'accueil " (SMA) utilisé en cas de grève, et qui est financé par l'Etat".
Cette journée de consultation n'avait pas lieu partout à la même date. Elle avait lieu mercredi dans l'académie de Versailles, entre autres. Plusieurs maires communistes de communes relevant de cette académie ont annoncé leur intention d'envoyer eux aussi la facture du surcoût au ministère de l'Education nationale. C'est le cas notamment à Bagneux, Malakoff et Gennevilliers, selon le premier magistrat de Bagneux, Marie-Hélène Amiable, qui dénonce une "décision prise sans concertation avec les collectivités et sans se soucier des problèmes que vont rencontrer les parents, notamment ceux qui travaillent". "L'Education nationale doit s'acquitter de l'ardoise", estime-t-elle.

 

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