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Emploi sportif : un secteur dynamique en Nouvelle-Aquitaine

La Nouvelle-Aquitaine ne se démarque pas encore par l'importance de l'emploi sportif et de l'animation sur son territoire mais connaît une dynamique. C'est ce qui ressort d'une note d'analyse de l'Insee publiée en septembre 2019.

Cette étude pointe tout d'abord que le poids des métiers du sport et de l'animation – soit quelque 28.000 emplois – dans l’emploi total en Nouvelle-Aquitaine est proche de la moyenne des régions métropolitaines (1,2% de l’emploi total). La plus vaste région française est ainsi distancée dans ce domaine par trois autres régions – Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'azur – qui partagent avec elle des atouts naturels traditionnellement porteurs d'emplois dans ce secteur : zones littorales et de montagne.

Une dynamique se fait toutefois sentir en Nouvelle-Aquitaine. Entre 2008 et 2015, précise l'étude, l’emploi sportif et de l'animation a progressé de 24%, soit trois fois plus vite que dans l’ensemble de l’économie régionale. Avec 5.400 emplois supplémentaires sur la période, la Nouvelle-Aquitaine se classe même au quatrième rang des régions métropolitaines en matière de création d'emplois dans ce secteur.

Comme ailleurs (lire plus bas notre article sur le cas des Pays de la Loire), cette croissance est portée par le secteur marchand et la progression du non-salariat dans le sport. Les pratiques sportives "s’émancipent de plus en plus des structures traditionnelles (clubs, maisons de quartiers…)", selon l'Insee, qui précise que cette situation "n’est pas nouvelle mais s’amplifie". Les associations demeurent toutefois les premiers employeurs de la région avec 61% des emplois salariés en moyenne, et interviennent le plus souvent en lien avec les collectivités territoriales.

En termes de répartition géographique, les grands pôles urbains regroupent deux tiers des emplois, pour 46% de la population, alors que plus d’un emploi sur cinq dans le sport et l’animation est localisé le long du littoral atlantique, contre 16% pour l’ensemble des métiers.