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En bref - La France reste le premier bénéficiaire du plan Juncker

Le plan Juncker a dépassé son objectif de mobiliser 315 milliards d’euros en trois ans ont annoncé la Commission et la Banque européenne d’investissement, mercredi 18 juillet. 334,8 milliards d’euros ont ainsi été levés par effet de levier. Le plan repose sur une garantie publique : le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) doté de 26 milliards d’euros, qui sert à attirer d'autres investisseurs. "La France est le premier bénéficiaire de ce plan", s’est félicité le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, le 19 juillet. "Nous soutenons son prolongement dans les années à venir. Il est un élément important de notre politique d’investissement et démontre clairement la valeur ajoutée d’une action économique à l’échelle européenne."
Depuis le lancement du plan en 2015, 144 projets français ont été sélectionnés, mobilisant 10 milliards d’euros de prêts de la BEI et 50 milliards d'euros d’investissements additionnels. Trois secteurs ont été privilégiés : la transition énergétique (32%), l’innovation (32%) et le numérique (15%).
Face au succès du plan, la Commission a décidé fin 2017 de le prolonger jusqu’en 2020 avec un objectif total de 500 milliards d’euros d’investissements et une ouverture sur de plus petits projets. Dans sa proposition de cadre financier pluriannuel pour 2021-2027, elle prévoit d’en pérenniser le principe en instituant un nouveau fonds InvestEU qui reposerait lui-aussi sur une garantie européenne. Le virage vers les projets plus locaux serait confirmé avec le financement d’ "infrastructures sociales" (crèches, écoles, maisons de retraite…) notamment.
 

 

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