Gouvernement - Quatre nominations au cabinet de Marylise Lebranchu
Le JO du samedi 26 mai est venu confirmer qui seront les piliers de l'équipe de Marylise Lebranchu, la ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, avec quatre arrêtés "portant nomination au cabinet de la ministre".
Le premier concerne son directeur de cabinet : Serge Bossini, qui a déjà travaillé avec Marylise Lebranchu puisqu'il était depuis fin 2010 le directeur général de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains que celle-ci présidait. Serge Bossini a également été directeur général adjoint des services et directeur des politiques territoriales à la région Bretagne, dont Marylise Lebranchu a été la première vice-présidente de 2004 à 2010.
"Je quitte le Conseil d'Etat, le Tribunal des conflits et le Conseil constitutionnel pour rejoindre le cabinet de Marylise Lebranchu", indiquait dès samedi sur Twitter Laurent Olléon, nommé pour sa part directeur adjoint du cabinet de la ministre. Ce maître des requêtes au Conseil d'Etat est marié à Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique.
Le poste de chef de cabinet, conseiller de la ministre, revient à Nicolas Maccioni. Celui-ci était chargé des relations avec les élus dans l'équipe de campagne de François Hollande, sous la responsabilité de Marylise Lebranchu. Ce jeune juriste qui a travaillé dans un cabinet de conseil en intelligence économique et lobbying avait, il y a cinq ans, participé avec Thomas Hollande à la mise en place des réseaux "jeunes" de la campagne de Ségolène Royal.
Enfin, Jean-Christophe Boyer, qui a lui aussi fait partie du pôle "conseil des élus" pendant la campagne de François Hollande, est nommé conseiller spécial de la ministre. Jean-Christophe Boyer est précisément avant tout un élu - adjoint au maire de Laval en charge des finances, vice-président de Laval agglomération et conseiller général de la Mayenne. Tout ceci après un passage auprès du président du conseil régional… de Bretagne. Sa fonction sera plus "politique" que "technique", a-t-il précisé au quotidien Ouest France, expliquant : "Je serai à l'écoute des grandes associations d'élus, des syndicats, dans un rôle de médiation."