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Transports publics urbains - 27% des réseaux ont changé d'opérateur depuis 2005

Sur 11 procédures d’appels d’offres concernant des réseaux de transports urbains adhérant à l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), hors Ile-de-France, 3 ont conduit à des changements d’opérateurs en 2016, selon la dernière enquête de cette fédération professionnelle sur la concurrence dans le transport public urbain publiée ce 10 octobre. Il s’agit des réseaux d’Epernay, de L’Isle d’Abeau (Isère) et de Laon. 88% des réseaux sont aujourd’hui gérés en concession de service public (y compris en délégation de service public - DSP), mode de gestion qui implique une mise en concurrence régulière des contrats, rappelle l’UTP, qui représente plus de 160 entreprises de transport urbain réparties sur tout le territoire.
Depuis 2005, elle a recensé 180 appels d’offres dont 27% se sont soldés par un changement d’opérateur. Sur la même période, 16 réseaux ont changé de mode de gestion : 14 réseaux exploités en DSP sont passés en mode de gestion directe (Abbeville, Annecy, Aurillac, Belfort, Clermont-Ferrand, Douai, Maubeuge, Nice, Périgueux, Saumur, Saint-Brieuc, Thionville, et Toulouse) et deux sont passés de la gestion directe en DSP (Beaune et Saint-Malo).
La concurrence s’exerce en outre entre acteurs français et européens. 11 réseaux français sont aujourd’hui exploités par des opérateurs européens (Agde, Bourg-en-Bresse, Cambrai, Dole, Haguenau, Mâcon, Menton, Perpignan, Salon de Provence, Sète, Villefranche-sur-Saône).
Au 1er janvier 2017, indique encore l’étude, deux réseaux, ceux d’Aubagne et de Pau, sont passés de la gestion déléguée à la gestion directe.

 

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