Auxiliaires de puériculture : des "bonnes pratiques" pour améliorer leurs conditions de travail
Une publication du Fonds national de prévention (FNP) de la CNRACL liste les risques auxquels sont confrontés ces agents dédiés à la petite enfance et promeut des réponses concrètes et efficaces.
C'est une dimension souvent passée sous silence lorsque l'on évoque les auxiliaires de puériculture : ces professionnelles dont le métier est essentiel dans la prise en charge des jeunes enfants sont exposées à des risques professionnels jugés élevés.
Le Fonds national de prévention (FNP) de la Caisse nationale de retraites des collectivités locales (CNRACL) a accompagné vingt-quatre employeurs pendant deux ans dans la mise en place de solutions destinées à réduire les risques qui pèsent sur la santé et la sécurité de ces agents, lesquels sont à 97% des femmes.
Un guide issu de leurs réflexions et échanges vient d'être publié par le Fonds. Cette "recommandation" s’adresse "aux employeurs, agents, représentants du personnel, organismes de prévention et à toutes celles et ceux engagés dans l’amélioration des conditions de travail des auxiliaires de puériculture". Les risques professionnels auxquels ces dernières font face au quotidien y ont été identifiés de manière précise et leur impact a été évalué. Les postures contraignantes, sources de troubles musculosquelettiques, le port des tout-petits et la manipulation d'objets ou de meubles à longueur de journée, les ambiances très sonores pouvant entraîner une fatigue psychologique, voire des problèmes d'audition, sont ainsi signalés parmi les risques "majeurs".
Les plans d'actions construits par les employeurs accompagnés par le FNP ont reposé sur une combinaison de solutions concrètes (aménagement des locaux, ergonomie du matériel, organisation du travail, amélioration des parcours professionnels notamment par la formation). La recommandation restitue ces nombreuses "bonnes pratiques" qui peuvent facilement être reproduites.