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Chasse à courre : un arrêté vise à limiter les incidents pour les animaux aux abois en zone habitée

Un arrêté publié ce 1er mars au Journal officiel vise à limiter les incidents en fin de chasse à courre à proximité des zones habitées. A l'automne 2017, un épisode survenu dans l'Oise avait provoqué un grand émoi, lorsque des veneurs avaient abattu un cerf qui avait trouvé refuge dans le jardin de particuliers.
Suite à cet incident et à la nouvelle offensive d'ONG et de députés contre la chasse à courre, la Fédération nationale des chasseurs s'était engagée à changer les pratiques. Ces engagements trouvent leur traduction dans cet arrêté. Celui-ci indique ainsi qu'"en grande vénerie, lorsque l'animal est aux abois ou au ferme (sur ses fins, pris, forcé ou hallali courant) et qu'il se trouve à proximité d'habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d'établissements accueillant du public, il est gracié".    Concrètement, le "maître d'équipage" doit "veiller à ce que l'animal ne soit pas approché", et doit faciliter son déplacement loin de la zone habitée. "Si ce résultat n'est pas atteint ou si les moyens requis ne permettent pas raisonnablement de contraindre l'animal, le responsable de l'équipage avise la gendarmerie, la police nationale, le maire de la commune ou le service en charge de la police de la chasse, qui décide de faire appel aux services d'un vétérinaire", poursuit le texte. Il appartient alors à l'autorité publique d'évaluer la situation et de décider de faire procéder à l'anesthésie de l'animal par le vétérinaire, aux frais de l'équipage, ou à défaut, de procéder à sa mise à mort.

 
Référence : arrêté du 25 février 2019 modifiant l'arrêté du 18 mars 1982 relatif à l'exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités, J.O. du 1er mars 2019, texte n°3.

 

 

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