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Pratique sportive licenciée : l'Ile-de-France en progrès

Où en est la pratique sportive licenciée en Ile-de-France à quatre ans des Jeux olympiques de 2024 qui doivent, selon les vœux du gouvernement, conduire à augmenter de trois millions le nombre de pratiquants de sport en France ? La deuxième édition de la Géographie francilienne des disciplines olympiques et paralympiques d’été, publiée en février 2020 par l'IRDS (Institut régional de développement du sport d'lle-de-France), nous donne quelques indices. 
Par rapport à la première édition de l'atlas, qui prenait en compte les licences en 2013, le bilan est globalement positif : +6% de pratique licenciée. Surtout, les deux départements les plus en retard, en raison de "caractéristiques sociodémographiques" et d'un manque d’équipements, sont en progrès : la Seine-Saint-Denis est passée de 756 à 800 licenciés pour 10.000 habitants (+6%), tandis que Paris fait un bond de 774 à 880 (+14%). L'Ile-de-France (1.230 licences pour 10.000 habitants) demeure toutefois en retrait de la moyenne nationale (1.360). 
Les deux disciplines les plus pratiquées sous licence restent, de très loin, le football (267.310 licenciés) et le tennis (221.710), mais avec des paradoxes. Le taux de licenciés en football est moins élevé en Ile-de-France qu'en France malgré une hausse de 16% en six ans. Le tennis est en revanche plus pratiqué en Ile-de-France que dans le reste du pays mais connaît une baisse marquée dans la région depuis 2013 (-11%).
Du point de vue de la pratique licenciée, les disciplines en vogue sur les six dernières années sont le surf… pratiqué hors de la région (+117%), le baseball/softball (+53%) et la boxe (+32%). A l'inverse, l'équitation (-14%) et surtout l'haltérophilie (-66%) sont en chute libre.