Centre d'accueil des Français d'Indochine à Sainte-Livrade-sur-Lot
Restructuration du centre d'accueil des Français d'Indochine
Le projet en bref
Frise chronologique
1981
Signature d'une convention entre l'Etat et la commune
2010
Début de la réhabilitation du centre
2014
Inauguration du centre réhabilité
A retenir
94 logements réhabilités après démolition et reconstruction
Montage du projet
Modalités d'intervention de la Banque des Territoires
Prêt sur fonds d'épargne pour un montant financier de 4 500 000 €TTC
Zoom
Le Centre d’accueil des Français d’Indochine (Cafi), auparavant dénommé Cari (Centre d’accueil des rapatriés d’Indochine), renvoie à un épisode singulier de l’histoire de France.
La défaite de Dien Bien Phu et les accords de Genève en 1954 mirent un terme à la guerre d’Indochine. En 1956, les réfugiés sont accueillis sur la commune de Sainte-Livrade, dans un camp qui compte plus de 1 200 personnes, dont 740 enfants. Les habitants entretiennent du mieux qu’ils le peuvent leur petit coin de terre indochinoise et se rattachent à cette terre livradaise qui est leur terre d’accueil.
En 1981, l'Etat cède le bâti à la ville. En 1999, la municipalité s’engage, avec l’aide de l’Etat par le biais de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), du conseil général de Lot-et-Garonne, du conseil régional d'Aquitaine et de la Caisse des Dépôts, dans un programme de restructuration du centre.