Violences urbaines : le président de Limoges Métropole demande l’expulsion des auteurs de leur logement social
Dans un courrier du 21 juillet adressé à la présidente de Limoges Habitat, bailleur social du quartier de Val de l’Aurence qui a été le théâtre d’émeutes entre le 14 et le 19 juillet, le président de la métropole, Guillaume Guérin, demande l’expulsion des fauteurs de troubles. "Des projectiles [visant les forces de l’ordre] ont été lancés depuis des logements gérés par Limoges Habitat transformant ces appartements en position de gué ou de tir contre la République", argue l’élu. Il demande au bailleur "d’engager sans attendre des procédures d’expulsion à l’encontre des locataires formellement identifiés par les forces de l’ordre et la Justice comme étant auteurs ou complices de ces violences", en s’appuyant sur l’article 7 b de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs, prévoyant "l’expulsion pour défaut de jouissance paisible du logement".
L’élu rappelle en outre que la loi du 13 juin 2025 visant à sortir la France du piège du narcotrafic permet au préfet d’enjoindre le propriétaire de mettre en œuvre cette mesure d’expulsion. "L’Office HLM que vous présidez doit assumer aux côtés de l’EPCI et de la Ville de Limoges sa part de responsabilité dans la reconquête républicaine de ces quartiers", souligne-t-il.