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Risques majeurs - La France serait-elle prête à faire face à un tsunami ?

Le sénateur de l'Aude Roland Courteau vient d'annoncer la création prochaine d'un Centre national d'alerte au tsunami (Cenalt) pour la Méditerranée et l'Atlantique Nord-Est. Opérationnelle dès juillet 2012, cette structure sera placée sous l'égide du Commissariat à l'énergie atomique qui est situé dans l'Essonne. Son budget devrait avoisiner les 14 millions d'euros. La zone qu'il couvrira s'étendra des Açores à la Sicile. En s'appuyant sur les outils de mesure existants, l'objectif est de pouvoir donner l'alerte "en moins de 15 minutes". Pour rappel, ce sénateur a publié deux rapports sur le sujet. En 2007, il critiquait déjà le manque de moyens alloué à la prévention. Le coût des tsunamimètres - des capteurs spécifiques posés en fond de mer -, est en effet élevé, de l'ordre de 300.000 euros hors maintenance. "Ils permettraient de donner plus vite l'alerte en cas de séisme". Selon lui, la prévention du risque de tsunami doit être renforcée en sensibilisant mieux les habitants. "La France ne s'y prépare pas assez, or tous les bassins maritimes sont concernés". En injectant 14 millions d'euros dans ce nouveau programme d'alerte, le gouvernement semble avoir entendu son appel. Sauf en Outre-Mer, où rien n'est prévu pour l'instant. Ce programme comprend en outre le lancement de trois sites pilote, dont l'un en Languedoc-Roussillon, qui seront chargés d'alimenter la cartographie du littoral exposé à ce risque. 

 

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