10.000 agents de l'État vont tester l'IA de Mistral dans un cadre sécurisé

Annoncée en février 2025, confirmée en juin avec la conclusion d'un partenariat avec le champion tricolore Mistral.ai, l'expérimentation d'un assistant IA par 10.000 agents de l'Etat a été lancée officiellement le 22 octobre 2025 par David Amiel, ministre délégué chargé de la fonction publique.

D'après l'AFP, les agents des ministères de la Justice et de l'Économie seront les plus nombreux à tester le dispositif avec 2.500 utilisateurs chacun. Les ministères sociaux, de la Culture et de l'Éducation nationale compteront 3.000 agents équipés. L'interface, visible sur le fil X du ministre vise à aider les agents dans leurs tâches quotidiennes : rédaction de notes et courriers, gestion de procédures, assistance pour les appels à projets et recherche documentaire. Il doit fluidifier certaines procédures judiciaires et épauler les enseignants-chercheurs. 

L'assistant s'appuie sur les modèles de Mistral AI et un hébergement sur des serveurs français labellisé SecNumCloud. L'expérimentation coûtera environ 300.000 euros pour les infrastructures, auxquels s'ajoutent les licences Mistral AI. Les agents bénéficieront de formations pour s'approprier l'outil et la validation humaine sera maintenu avant tout envoi de contenu aux usagers. 

Avec cette initiative, l'État souhaite lutter contre "l'IA clandestine", encadrer les pratiques et limiter les risques de fuite de données. La généralisation de l'outil pourrait s'effectuer à l'issue de cette première expérimentation d'une durée de 8 mois. 

 

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