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Transports - La région Auvergne a son plan rail

Le secrétaire d'Etat chargé des transports, Dominique Bussereau, a signé le 12 février à Clermont-Ferrand le plan rail de la région Auvergne avec Hubert du Mesnil, président de Réseau ferré de France (RFF) et René Souchon, président du conseil régional.
D'un montant total de 213 millions d'euros, ce plan vise à rénover d'ici à 2013 les liaisons ferroviaires de la région pour en renforcer l'attractivité socio-économique. Il comporte un programme de 180 millions d'euros, répartis à égalité entre l'Etat, RFF et la région, qui, selon les signataires, "devrait permettre d'engager des travaux sur de nombreuses lignes régionales et sur la ligne des Cévennes (Clermont-Nîmes)". Un autre programme de 33 millions d'euros financés exclusivement par RFF à la demande de l'Etat concerne la section auvergnate de la ligne Bordeaux-Lyon.
Par ailleurs, d'importants travaux sur le ferroviaire devraient être réalisés en 2009, dans le cadre du contrat de projet Etat-région (CPER) 2007-2013. Pour le secrétaire d'Etat, l'effort de modernisation et de rénovation du réseau ferré national en Auvergne est ainsi porté à "plus de 400 millions d'euros". Le plan rail vise en outre à répondre aux objectifs du Grenelle de l'environnement en favorisant un "développement significatif du transport ferroviaire par rapport au transport routier, tant pour les voyageurs que les marchandises".
Dominique Bussereau a aussi souligné la volonté de l'Etat de "renforcer les investissements consacrés aux infrastructures routières auvergnates", dans le cadre du Programme de modernisation des itinéraires (PDMI) qui sera annoncé "dans les prochaines semaines", afin de combler selon lui le "retard" pris ces "dernières décennies".
La région Auvergne va ainsi bénéficier en 2009-2010 de 32 millions d'euros sur l'enveloppe nationale de 200 millions d'euros, consacrée au volet routier, a indiqué le secrétaire d'Etat, soulignant que c'était "près du double de la moyenne nationale". Ces crédits seront notamment "consacrés à l'avancée de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA) et à sa mise à deux fois deux voies dans l'Allier", a-t-il précisé, jugeant ce dossier "impératif, compte-tenu des enjeux de sécurité routière". "Pour en accélérer la réalisation, une étude de concessibilité a été lancée." Elle consiste à "examiner la possibilité de financer  les travaux et l'entretien d'une partie de la RCEA en les confiant à un concessionnaire privé qui se rémunérerait sur le produit des péages", a déclaré Dominique Bussereau. Les conclusions seront présentées "dans les semaines qui viennent".

A.L. avec AFP

 

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