Communication - Les habitants de la Somme ne sont finalement pas des Simpsomme mais des Samariens
Des Samariens : voila comment les habitants de la Somme ont choisi de s'appeler au terme d'une large consultation à l'initiative du conseil général, a révélé le 2 janvier le Courrier Picard, un des médias organisateurs de la démarche. Plus de 23.000 personnes ont pris part à cette consultation, lors de laquelle "Samariens" est arrivé largement en tête avec 46% des suffrages, devant "Sommois" (27%), Samarois (19%) et Sommiens (8%). Le conseil général de la Somme avait ouvert un site (www.donnonsnousunnom.fr) sur lequel les habitants ont pu voter. Dix propositions parmi plus de 600 soumises au vote des habitants du département ont par ailleurs été mises à l'honneur par le jury pour leur sens de l'humour, dont les "Simpsomme", les "Sommités", les "Sommeilleurs" ou les "Sommosapiens". "Je suis Picard d'origine et très attaché à mon département. Pour moi, avoir un nom participe de notre identité commune. Il y a aussi une raison politique, au sens noble du terme, c'est l'occasion de réaffirmer le rôle du département, à une époque où certains voudraient bien le faire disparaître", a déclaré Christian Manable, président (PS) du conseil général de la Somme dans un entretien au Courrier Picard. Samarien vient selon lui de Samara, nom latin de la Somme, qui signifie "le fleuve tranquille". Répondant aux critiques sur le coût de l'opération – 70.000 euros – l'élu a expliqué qu'il s'agissait d'un "redéploiement des crédits de communication". "Plus de 100.000 euros n'avaient pas été consommés dans l'année sur d'autres actions d'information [...] Ensuite, au vu de l'exposition médiatique que la consultation a offerte au département, je trouve que nous avons fait un bon coup. Une page de publicité dans un quotidien national économique se monte à un prix équivalent à celui-là." Le président du conseil général a également rappelé "qu'il ne peut s'agir d'un nom 'officiel' légal. C'est un nom qu'ensemble nous nous sommes choisis et dont on verra l'usage qui en sera fait".
