Municipales 2026 : Générations Futures fournit des clefs aux candidats pour agir sur la santé environnementale

Forte du succès de l’outil "Dans mon Eau" et de sa carte interactive des principaux polluants chimiques présents dans l'eau du robinet (lire notre article du 17 octobre 2025), l’ONG Générations Futures a publié, le 11 décembre, son livret de recommandations à l’attention des maires et candidats aux prochaines élections municipales.

L’association y propose des mesures concrètes pour garantir une eau potable de qualité, soutenir une agriculture durable, réinventer la souveraineté alimentaire et réconcilier agriculteurs et administrés. Car les attentes sont fortes : 72% des Français considèrent que l’eau doit être une priorité dans les politiques municipales, 78% souhaitent limiter l’usage des pesticides, et 60% veulent consommer davantage de produits bio. "La santé environnementale n’est pas une question lointaine : elle se joue ici, dans vos communes, chaque jour", martèle Générations futures.

Pour chaque mesure de ce plaidoyer construit autour de cinq grands objectifs - nourrir sa commune en toute sécurité, manger bio et local, protéger notre eau, vivre apaisé et sensibilisé aux risques, faire de la protection de la population une priorité - figure l'exemple d’une commune ayant déjà mis en œuvre cette initiative.

Pour limiter l’usage des pesticides, le portefeuille d’actions à la disposition des élus locaux comprend notamment les baux ruraux à clauses environnementales (BRE), le dispositif d’obligation réelle environnementale (ORE) et les paiements pour services environnementaux (PSE). D’autres dispositifs contractuels comme les projets alimentaires territoriaux (PAT) peuvent aussi être mobilisés pour soutenir la transition agro-écologique. L’association invite également les candidats à intégrer dans leur feuille de route l’inscription d’objectifs environnementaux dans les documents d’urbanisme (PLU, PLUi). Un autre levier permettant de favoriser l’agriculture biologique réside dans la commande publique, s’agissant notamment de la restauration collective.

Pour protéger la qualité de l’eau, il convient en priorité d’agir à la source, en interdisant l’utilisation de pesticides de synthèses sur les trois périmètres de protection des captages d’eau. Le maire doit par ailleurs pouvoir solliciter les autorités compétentes afin de fournir une information claire et transparente sur la qualité de l’eau et exiger des analyses de polluants chimiques en fonction des circonstances locales (PFAS, métabolites de pesticides, etc.). 

 

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