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Emploi - Vers une aide à la mobilité territorialisée

Les neuf aides à la mobilité proposées par Pôle emploi sont remplacées depuis le 20 janvier 2014 par un seul dispositif. Cette nouvelle aide permet en outre des dérogations au plan local pour s'adapter à des situations particulières.

Depuis le 20 janvier 2014, les différentes aides à la mobilité proposées par Pôle emploi pour soutenir la mobilité des demandeurs d'emploi dans le cadre de la recherche, de la reprise d'un emploi ou d'une formation ont été remplacées par un seul régime. Le conseil d'administration de Pôle emploi avait décidé de la bascule le 20 mars 2013 (délibération n°2013-15 du 20 mars 2013), dans l'objectif de simplifier le dispositif mais aussi de le territorialiser. "Les aides à la mobilité que proposait Pôle emploi répondaient à des critères complexes et à une logique centralisée", constate ainsi l'institution dans un communiqué du 21 janvier 2014. Une nouvelle aide à la mobilité remplace donc les différents dispositifs (les aides à la recherche d'emploi, les aides à la reprise d'emploi et les aides associées aux frais de formation-Afaf). Elle est destinée aux demandeurs d'emploi non indemnisés au titre d'une allocation chômage, ou indemnisés au titre d'une allocation chômage dont le montant est inférieur ou égal à l'allocation d'aide au retour à l'emploi minimale (ARE). Elle permet de couvrir les frais de déplacements, d'hébergement ou de repas, avec un montant maximum de 5.000 euros par an et par demandeur d'emploi.
Au-delà de la simplification qu'il permet, le dispositif propose une nouveauté : des dérogations. Pour répondre à des situations individuelles et locales, la nouvelle aide à la mobilité propose ainsi un principe de dérogation, dans la limite de 30% des attributions. Sur proposition des conseillers Pôle emploi, les directeurs pourront ainsi moduler les critères d'attribution des aides au vu des axes prioritaires de leur diagnostic territorial. "A titre d'exemple, dans les régions frontalières, les aides pourront être accordées en cas d'entretien en dehors de l'Hexagone. Ailleurs, elles pourront être débloquées pour des dépenses d'équipement ou, encore, pour une distance inférieure à 60 kilomètres, détaille Pôle emploi dans son communiqué, cette nouvelle marge de manœuvre permettra donc aux équipes d'ajuster l'offre de Pôle emploi aux contraintes et aux besoins locaux."

 

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