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Continuum de sécurité : le rapport parlementaire sera remis le 11 septembre

Annoncé initialement pour le 20 juillet, le rapport de la mission des députés Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue sur le "continuum de sécurité" entre forces nationales, polices municipales et sécurité privée sera remis "le 11 septembre", a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, lors de sa conférence de presse de rentrée, le 5 septembre. "J’ai toujours dit que la sécurité doit être une coproduction", a déclaré le ministre, sans déflorer les propositions des deux parlementaires dont il avait commandé les travaux au mois de février, au moment du lancement de la police de sécurité du quotidien (PSQ). "Un certain nombre d’entre elles sont très stimulantes et porteuses d’une plus grande efficacité", a-t-il promis.
Cette réflexion intervient au moment où se met en place la police de sécurité du quotidien qui est "partout intégrée par nos forces", a assuré le ministre. "Elle a d’ores et déjà conduit au renforcement du dialogue avec les élus locaux comme avec la population."
Au mois d’octobre sera mis sur pied un service d’évaluation de la PSQ : le "Lab’PSQ". Celui-ci réunira "autour des services du ministère de l’Intérieur, les principales associations d’élus, des chercheurs et sociologues spécialisés dans les questions de sécurité, des magistrats et des personnalités de la société civile".
Le ministre de l’Intérieur a présenté le calendrier de mise en œuvre de la PSQ et dressé un premier état des lieux de son déploiement. Si la police de sécurité du quotidien se veut avant tout une nouvelle méthode de travail entre les différentes forces de sécurité sur tout le territoire, dans 60 quartiers dits de "reconquête de la République", elle bénéficiera de moyens supplémentaires : 30 d’ici l’été 2019 et les 30 autres d’ici fin 2020. Sur les 30 premiers quartiers dévoilés en février dernier, 15 vont recevoir un renfort de 300 fonctionnaires "dans les prochains jours", à Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Pau, Corbeil-Essonnes et Nouméa… "Il fallait attendre que les policiers et gendarmes sortent de leurs écoles", a expliqué le ministre. Soit un délai d’un an.
10.000 policiers et gendarmes supplémentaires sont attendus d’ici la fin du quinquennat.
Au-delà des effectifs, cette PSQ fait l’objet d’un vaste plan de déploiement de smartphones et de caméras-piétons. Et d’une simplification de la procédure pénale. Le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice présenté en conseil des ministres le 20 avril sera examiné "d’ici la fin de l’année".

 

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