Educatech 2022 : revivez le tour de France des projets territoriaux innovants pour l’école de demain

L’édition 2022 du salon Educatech s’est tenue du 30 novembre au 2 décembre à Paris. Elle rassemblait les acteurs de l’écosystème de l’éducation, autour de la problématique : accélérer les transformations numériques dans le système éducatif provoquée par la crise sanitaire.

Nous avons sillonné les 4 coins de la France, au travers de plusieurs tables rondes. Au programme : découvertes d’initiatives territoriales et de projets de start-ups qui repensent le modèle éducatif pour répondre aux besoins spécifiques des élèves. Nous revenons sur tous les questionnements phares que l’écosystème se pose pour construire une école de demain résolument plus inclusive.

Cap vers le Nord-Ouest

Quels leviers pour un numérique éducatif au service de l’inclusion ?

Autour de cette table ronde, trois porteurs de projets, qui, de manière différente et complémentaire, mettent le numérique éducatif au service de l’inclusion. En présentant leur projet, nos intervenants ouvrent le débat sur les conditions dans lesquelles le numérique peut devenir un levier de cohésion sociale, d’insertion, et d’empowerment pour tous, même en adressant des publics spécifiques.

  • Facteurs de réussite et impacts observée

Anne Thay, responsable du développement et partenariat Education chez Mobidys, illustre par l’exemple avec le développement de la bibliothèque Sondo qui offre des outils d’aide à la lecture pour réduire la charge cognitive des élèves atteintes de troubles dys. Elle observe ainsi un fort impact auprès des élèves. En adressant la question fondamentale de la lecture, Mobidys permet aux élèves en situation de trouble dys de se sentir capable et d’acquérir une nouvelle compétence. La bibliothèque numérique a été un élément déclencheur auprès d’autres enfants qui ont développé une envie de lire.

Le TNE Cher cible particulièrement le développement des compétences en numérique chez les jeunes filles, sous représentées dans les filières du numérique. Christine Fauvelle-Aymar, déléguée de région académique au numérique de l’académie Orléans-Tours, et chef de projet sur le TNE Cher met en avant la nécessité d’accompagner les enseignants aux usages pédagogiques des ressources. Le projet de TNE du Cher propose ainsi des formations continues, mais également des séminaires qui favorisent l’échange entre pairs et l’expérimentation des outils sur des thèmes variés.

  • Le ciblage vecteur d’égalité des chances ?

Pour le projet « e-college », porté par le département du Calvados, lauréat de l’appel à projet « Innovation dans la forme scolaire », le ciblage est essentiel pour équiper les élèves selon leurs besoins. Ainsi, les équipements et outils numériques sont particulièrement destinés aux élèves qui ont des troubles d’apprentissage dys ou porteurs de handicap. Le projet repose donc sur un principe d’équité par compensation, plutôt que d’égalité, et permet à tous de participer et apprendre à leur rythme.

Dans le projet de TNE du Cher, un volet spécifique s’adresse aux filles. Ce besoin de ciblage est né du constat que les filles s’orientent de moins en moins vers le numérique. En expliquant et démontrant que le domaine du numérique n’est pas réservé aux garçons, on évite qu’une partie des avancées futures soient pensées et créées uniquement par des hommes. Cela se fait à tous les niveaux, par des activités de découverte dès la maternelle et d’orientation et sensibilisation au collège. Par le ciblage, nous nous adressons à la difficulté ultime face à un problème, remarque Anne Thay.

Là où un dys tombe, un normo-lecteur va trébucher. En partant des besoins spécifiques, on baisse les barrières pour tous, et on peut donc déployer l’outil auprès des classes, voire des établissements en intégralité. 

 

Anne Thay, responsable du développement et partenariat Education chez Mobidys

Zoom sur l’action de la Banque des Territoires en matière d’éducation inclusive


Au sein de la Banque des Territoires, l’inclusion est au cœur de notre stratégie. Notre objectif est de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales, afin de permettre à chaque élève d’apprendre dans les meilleures conditions, en tout point du territoire. Notre conviction est que le numérique éducatif est porteur d’opportunités sociales et de professionnelles nouvelles.

Nous intervenons en tant qu’investisseur avisé et œuvrons aux côtés de tous les acteurs de l’écosystème, dans le but de créer des synergies entre les actions et favoriser la coopération des acteurs. Nous investissons en fonds propres et/ou quasi-fonds propres dans les structures privées ou associatives intervenant sur l’éducation, mais également en tant qu’opérateur via des programmes nationaux (France 2030). En outre, la Banque des Territoires met aussi en place des partenariats structurants avec des têtes de réseaux à fort impact territorial.

Pour en savoir plus

  • L’importance d’une gouvernance plurielle

François Gilbert, responsable opérationnel du projet Campus connecté de Rennes – qui a la particularité d’accueillir des étudiants en détention, a valorisé la chaîne d’intervenants comme un des facteurs de réussite du projet. Tous les participants ont convergé pour souligner l’importance d’une gouvernance plurielle comme levier de réussite des projets au service de l’inclusion.  

 

Cap vers le Nord-Est

Comment les initiatives territoriales répondent-elles au décrochage scolaire ?

En France, 100 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme chaque année, et 5,2% des 14-16 ans ne sont pas scolarisés. 80% des décrocheurs qui abandonnent leur scolarité prématurément sont en difficulté dès le CP (sources DEPP). Nos intervenants, qui portent des projets territoriaux ciblant cette problématique, partagent leurs visions et expériences.

  • Docaposte un acteur référent du numérique éducatif

Avec 17 millions d’utilisateurs, Docaposte propose des solutions de la maternelle au supérieur. Ce sont Nadia Amal, directrice marketing adjointe chez Docaposte, et Anne-Lorraine Lacrépinière, consultante métier, qui ont présenté leurs solutions contre le décrochage scolaire. Tout d’abord, Pronote facilite le suivi de l’élève par la communauté éducative. La détection d’élèves décrocheurs se fait en combinant les différents critères et niveaux d’alertes tels que les notes, les absences, les retards, les sanctions, et les passages à l’infirmerie.

Docaposte a également d’autres projets en cours qui participent au bien-être à l’école et luttent contre le décrochage. Le Hub Francil’IN, avec un écosystème d’associations et Docaposte, coordonne un programme d’inclusion numérique pour former les parents aux usages des ENT. L’implication des familles et la collaboration entre parents et équipes pédagogiques sont nécessaires car le décrochage ne se manifeste pas seulement à l’école. Docaposte et Evidence B sont partenaires sur le projet AdaptivSeconde, service numérique de remédiation en mathématiques et en français. Docaposte monte également un projet de plateforme connectée comprenant un module d’IA apprenante, pour venir en aide aux équipes pédagogiques afin d’identifier au plus tôt des élèves qui présentent des symptômes du décrochage scolaire. Des initiatives locales qui méritent le détour.

  • L’Espace Service Jeunesse du Territoires de Forbach – des ateliers immersifs

En dehors de l’école, des initiatives complémentaires émergent également. La ville de Forbach propose un tiers lieu éducatif, présenté par Marjorie Tonnelier, directrice opérationnelle de l’Espace Services Jeunesse. Un axe repère dans les actions menées est d’impliquer les parents, en leur apportant des conseils sur l’utilisation des écrans, sans pour autant les diaboliser. L’idée des ateliers est de partir des connaissances d’un conseiller puis d’échanger, afin de pouvoir travailler de façon conviviale. Des ateliers de programmation sont également proposés à destination des jeunes, adolescents et familles, dans le but d’installer le numérique comme un « environnement » dès le plus jeune âge. Une ouverture sur l’art et la réalité virtuelle est rendue accessible grâce à la microfolie transfrontalière. Il s’agit d’un musée numérique découvert au travers d’un casque de réalité virtuelle, accompagné d’un atelier artistique. Prendre part à des projets est ce qu’il y a de mieux pour des élèves en difficulté.

  • Ville de Roubaix – favoriser le dialogue avec les familles

Olivier Minet, directeur de projet à la ville de Roubaix, lauréat de l’AMI « Innovation dans la Forme Scolaire » insiste sur l’importance de la lutte contre l’absentéisme. Pour faciliter le dialogue enseignants / famille dans des cas d’absentéisme, la ville de Roubaix a recruté des agents de médiation qui instaurent un dialogue avec la famille. Il s’agit de gérer en temps réel les situations d’absentéisme pour prévenir le décrochage scolaire en restant en contact avec les familles et en montrant l’importance de la continuité pédagogique.

  • Le numérique un levier essentiel, mais l’accompagnement humain reste incontournable

Ces différents témoignages soulignent l’importance de multiples dimensions dans l’accompagnement et la lutte contre le décrochage. Même si le numérique nous apporte beaucoup de données, un accompagnement humain est nécessaire pour suivre l’enfant au plus près. Solliciter les compétences psycho-sociales est primordial pour donner envie d’apprendre. Enfin, les actions pour lutter contre le décrochage nécessitent une formation spécifique des acteurs, en particulier des enseignants, idéalement de pair à pair.

  • Signature d’un partenariat entre la Banque des Territoires, l’académie de Poitiers, et le Réseau Canopé

Cette journée s’est clôturée avec l’annonce du partenariat entre la Banque des Territoires, l’académie de Poitiers, et le Réseau Canopé sur le programme Passerelles. Ce partenariat assurera des synergies entre les différents dispositifs d’accompagnement, afin d’enrichir les offres d’accompagnement des jeunes pousses de la EdTech.

Cap vers l’Ile-de-France et les DOM-TOM

  • Aller vers : comment atteindre les publics les plus éloignés ?

Cibler les publics isolés et lever les freins liés à la mobilité pour améliorer l’accessibilité à l’éducation et à l’enseignement supérieur sont des enjeux essentiels pour la plupart des territoires.

Autour d’une animation « speedboat », les porteurs de projet des territoires franciliens et ultramarins nous ont présenté leurs pratiques innovantes, pour favoriser la poursuite d’étude et l'accès à l'orientation. Cette table ronde a été l’occasion d’élargir les notions d'éloignement, de « freins géographiques » et de mobilités et ainsi mettre en perspective les fragilités sociales et économiques de ces publics.

Après la récolte des principales idées, plusieurs remarques ont été émises.  Benoît Fricoteaux, délégué régional académique au numérique éducatif à la région Guadeloupe, a souligné l’importance de créer un réseau d’acteurs sur un territoire aussi géographiquement éloigné que l’archipel de la Guadeloupe.

Pierre Beust, chef de projet Campus Connecté au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a quant à lui mentionné que les freins peuvent être personnels, lorsqu’on est étudiant parent ou aidant par exemple.

Victor Gaeremynck, président de Myfuture, a d’ailleurs rebondi sur ce point et a ainsi permis d’arriver à la seconde étape pour définir les bonnes pratiques. Il met également en avant la nécessité de s’adapter aux usages des publics cibles et à leurs spécificités.

La notion d’éloignement socio-économique est également identifiée par les intervenants qui précisent qu’il faut aider les familles qui ne sont pas en mesure d’équiper leurs enfants en outils numériques. Beaucoup d’étudiants sont également touchés par la problématique de l’accessibilité au logement en cas de déménagement pour la poursuite d’études.

On continue la traversée avec la troisième étape du speedboat qui permet de définir les « vents favorables » des projets, c’est-à-dire les opportunités et les forces qui les font avancer.

Kevine Kasombo, cheffe de projet LyLi – réseau Lycée-Licence, a indiqué que l’université de Cergy porte différents projets, à différentes échelles, et qui interconnecte différents partenaires. Les ressources sont partagées. Les pouvoirs publics portent la volonté d’installer une vie étudiante qui n’est pas limitée au campus. Et même s’il reste des zones blanches sur le territoire, le développement de l’internet haut-débit est une réalité, a ajouté Pierre Beust.

Benoit Fricoteaux a par ailleurs mentionné la possibilité de travailler avec les parents pour développer un usage responsable du numérique, à travers les TNE.

 

  • Et le modèle économique de vos projets ?

L’un des challenges partagés entre les différents intervenants était celui du modèle économique. Retour sur différents projets.

Le projet Campus Connecté

  • « Quand on fait des projets, on s’occupe de la vraie vie des gens et des ressources des publics » a souligné Pierre Beust. La problématique est de l’ordre de l’acceptation sociale. Si un dispositif coûte cher pour un unique étudiant, est-ce raisonnable ? Il est dans ce cas nécessaire d’élargir le modèle pour en réduire les coûts.
  • En matière de politiques publiques la question du partage des projets et de l’alternance des équipes qui portent le projet est fondamentale. Quand les équipes de gouvernance changent, certains projets ne sont pas résilients. Pour repartir, il faut retravailler à l’acceptation du projet.

Le projet Lyli – réseau Lycée-Licence

Le projet du réseau repose essentiellement sur du cofinancement. La Banque des Territoires est notre partenaire. Au-delà du financement, on note, dans le modèle, des freins à la mobilité relatifs à la méconnaissance ou l’appréhension du réseau de transport. Le numérique est donc une solution pour les zones enclavées.


Les projets ultra-marins, plus particulièrement en Guadeloupe

  • Le modèle économique est au cœur du projet : il est intégré dans une note de pérennisation à produire à l’issue du projet et à alimenter au cours de la vie du projet. La politique publique a une place prépondérante dans le développement du projet.
  • « Le principal obstacle est dans les têtes : on ne mesure pas bien la révolution qu’on vit avec le numérique. Le numérique fait peur, il est anxiogène et la crise n’a pas aidé. Encore plus pour les publics éloignés. Le numérique ne fonctionne pas sans accompagnement » expose Benoît Fricoteaux

La plateforme Myfuture

  • Le modèle économique est un élément central, car il permet d’inscrire une structure dans la durée. « Quand on développe une innovation sociétale, c’est difficile de trouver un modèle qui repose sur une source de revenu stable. » indique Victor Gaeremynck. La viabilité du projet repose ainsi sur un modèle hybride qui mêle différentes ressources. La stabilité des organes de gouvernance est facilitée en multipliant les points de contacts que l’on a dans une même direction, et en étroite relation avec l’élu.
  • En ce qui concerne l’outil numérique : il n’est pas une « solution magique », et demande d’être construit et pensé avec les utilisateurs pour le rendre cohérent avec leurs usages. Il est d’ailleurs primordial de penser les applications les plus légères possibles, afin de garantir l’accessibilité dans tous les territoires

En parcourant les témoignages des porteurs de projet, il en ressort des facteurs clés de réussite à mettre en œuvre :

  1. partager les compétences et les informations ;
  2. nouer des relations auprès des acteurs publics locaux et nationaux ;
  3. valoriser les projets des uns des autres pour créer des synergies et accélérer le développement.

Cap sur l’univers de la Edtech

  • Sur l’ensemble des territoires, comment la filière EdTech se mobilise au service de l’égalité des chances et de l’attractivité des territoires ?

Dans cette nouvelle étape du tour de France, une rencontre entre les jeunes pousses de la Edtech, lauréats de notre accélérateur passerelles, et les dirigeants plus expérimentés de nos participations. Le jeu, puis l’échange qui a suivi, ont été riches en enseignements et en émotions.

La filière EdTech française en chiffres

 

  • 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires estimé pour la filière (650 millions en 2019)
  • + de 10 000 salariés
  • 438 millions d’euros levés (un montant plus élevé que la somme des montants des 3 années précédentes )
  • L’année 2021 a ainsi été celle des records pour les 500 startups de la EdTech française, dont près de 90 créées en rien qu’en 2020 et 2021.

C’est face à ce constat* et convaincu de la nécessité d’accélérer le développement de la filière EdTech française, que la Banque des Territoires a créé un accélérateur de start-ups dédié à la EdTech : Passerelles . Nous accompagnons, avec notre partenaire Makesense, 10 startups EdTech pendant 1 an, afin de les aider à répondre au mieux aux besoins des enseignants et des élèves, mais également dans la compréhension de l’univers et des codes des collectivités & de l’éducation nationale.

Plusieurs de nos participations en éducation/Edtech à fort impact ont été réunis à cette occasion : Maskott, Myfuture, Mobidys, Index Education et Colori, ainsi que 10 startups EdTech, qui ont relevé le défi de se présenter en 1min30 [BA3] : MathIA, Ma petite planète, Bookinou, Vittascience, Novelclass, Gazouyi, Zamizen, Cantoo, Maïa, et J’explore. Les thématiques abordés par ces projets sont larges : apprentissages, enseignants, codage, gestion des émotions, dyslexie et handicap.

* l’étude menée en 2021 par la Banque des Territoires avec Edtech France et EY Parthenon a souligné un manque d’aide au développement et au financement des Edtech à impact, notamment pour celles positionnées sur le segment scolaire, en général les plus petites.
  • Une levée de fonds pour Hello RSE

Cette table ronde, a été également l’occasion, d’annoncer la prise de participation de la Banque des Territoires à la levée de fonds de 1,3M€ de Hello RSE. La start-up accompagne les collectivités territoriales et établissements scolaires dans la transition écologique et numérique.

HelloRSE est la 1ère plateforme d’achats en ligne responsable qui cible les commandes de gré à gré (< 40 K€) du secteur public, spécialiste des ressources numériques pour les Mairies et établissements scolaires (matériels et logiciels informatiques). Elle souhaite bousculer les codes du e-commerce pour créer un cercle vertueux des achats responsables.

Cap vers le Sud

  • Nouveaux modèles de collaborations territoriales pour l’école : quels facteurs clés de succès ?

Nous sommes aujourd’hui dans un contexte favorable au foisonnement d’initiatives, grâce au lancement de projets de grande envergure, qui bousculent les manières de faire et qui doivent capitaliser sur un partage de bonnes pratiques entre acteurs. La Banque des Territoires en est le témoin dans son rôle d’interface entre l’Etat et les collectivités.

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Une mise en lumière des facteurs clés de réussite de ces nouveaux modèles.

Numérique éducatif – accompagnement- égalité des chances 

Riche d’enseignements, ces 3 jours auront permis de mettre en évidence la belle dynamique déjà installée en matière d’éducation numérique, au travers de nombreuses initiatives territoriales et via le développement accru de start-ups de la EdTech. Le numérique constitue un levier déterminant pour une école plus inclusive, mais il n’en demeure pas moins essentiel d’accompagner les enseignants, les élèves et les parents dans cette mutation. En effet des freins psychosociaux résident dans cette appropriation. A cela s’ajoute une disparité territoriale au niveau de l’accès du très haut débit, et les problématiques relatives aux coûts du matériel.

Le numérique devient une composante incontournable dans notre société, et de nombreux nouveaux métiers dans le domaine s’ouvriront aux futurs étudiants. Il convient donc de leur donner toutes les clés de réussite pour répondre à leurs besoins et à ceux de la société en devenir.