En Pays de la Loire, les licences sportives en hausse après les Jeux olympiques

Les trois quarts des EPCI des Pays de la Loire ont vu le nombre de licences sportives augmenter à l'issue des Jeux olympiques, selon une évaluation de la Drajes (direction de région académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports) réalisée à la demande du ministère des Sports, en attendant les résultats du recensement national de l'impact de Paris 2024 sur les licences sportives en cours d'élaboration par l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep).

Pour ce faire, la Drajes s'est appuyée sur les données des ligues et comités régionaux des fédérations et a comparé le nombre de licenciés par club entre février-mars 2024 et février-mars 2025. Il en ressort  que, si 17 EPCI sur les 69 que compte la région (25%), ont vu baisser le nombre de licenciés sportifs cette saison, 75 ont constaté une évolution positive.

Les agglomérations du territoire se détachent nettement de ce bilan : Nantes et Angers enregistrent chacune une hausse du nombre de licenciés supérieure à mille. Cinq EPCI, dont Le Mans, Cholet et Saint-Nazaire, connaissent une hausse comprise entre 300 et 799 licenciés. Vingt-trois comptent de  100 à 299 licenciés supplémentaires et vingt-deux constatent une hausse plus modérée, de 1 à 99 licenciés en plus.

Côté disciplines, le tennis de table connaît l'engouement le plus spectaculaire, avec un bond de 2.820 licenciés, devant le judo (+2.208) et le badminton (+1.599). Quelques clubs sortent enfin du lot : le Basket club des Essarts-La Merlatière-Boulogne (Vendée), avec 124 licenciés supplémentaires, ainsi que Saint-Herblain volley-ball (Loire-Atlantique) et Nantes tennis de table (Loire-Atlantique), qui comptent respectivement 98 et 96 licenciés de plus en un an.

Si cet afflux de licenciés était attendu, la capacité des clubs et des équipements à accueillir ces nouveaux pratiquants restait à démontrer. Dans un message sur son compte LinkedIn, la Drajes estime que "malgré quelques tensions localisées dans des clubs urbains proches de la saturation, le réseau associatif dense et structuré des Pays de la Loire a pu absorber l'essentiel de l'afflux post-JOP".

 

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