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Attentats / Commerce - La "continuité économique" des commerces après les attentats, au conseil des ministres du 25 novembre

Les commerces de proximité et les grands magasins ont été identifiés par le gouvernement comme l'un des trois secteurs économiques "particulièrement touchés" par les attentats du 13 novembre et qui, à ce titre, "doivent faire l'objet d'une attention particulière à court et moyen terme". Les deux autres secteurs sont : les lieux culturels et des salles de spectacle en particulier (voir notre article de ce jour "De nouvelles mesures pour les lieux culturels suite aux attentats du 13 novembre") ; l'hôtellerie, le tourisme et la restauration (voir notre article ci-contre du 25 novembre).

Les centres commerciaux les plus exposés ont renforcé leurs dispositifs de sécurité

Laurent Fabius, Emmanuel Macron et Martine Pinville ont assuré, en conseil des ministres du 25 novembre, que l'état d'urgence et le renforcement du dispositif Sentinelle (surveillance des sites sensibles par l'armée) "jouent un rôle essentiel dans la sécurité des établissements commerciaux recevant du public, leurs salariés et leurs clients" et qu'ils "contribuent au retour de la confiance".
Le ministre des Affaires étrangères et du Développement international (et à ce titre en charge du tourisme), le ministre de l'Economie, et la secrétaire d'Etat chargée du commerce ont constaté que "depuis le 14 novembre, les commerces et centres commerciaux les plus exposés, ont adapté et renforcé leurs dispositifs de sécurité, en lien avec les préfets et les forces sécurisant l'espace public à leurs abords", dans le cadre du renforcement du niveau général de vigilance.

La cellule de continuité économique est activée

Bercy a activé, dès le 16 novembre, la cellule de continuité économique (CCE). Elle "porte une attention particulière aux modalités de mise en oeuvre par les opérateurs économiques des mesures décidées par le gouvernement, ainsi qu'aux conséquences de la crise sur l'économie et les moyens d'y faire face", expliquent les ministres. Il s'agit, en particulier, de "recenser les observations et les signaux des opérateurs économiques et d'organiser une remontée d'information sur l'activité économique".
Les professionnels se trouvant en difficulté à la suite de baisses importantes de leur activité peuvent se faire connaître des services fiscaux et sociaux afin d'étaler et d'aménager les échéances des leurs versements. Pour les indépendants en grande difficulté, notamment ceux directement touchés par les attentats, le régime social des indépendants a mis en oeuvre un guichet unique, en Ile-de-France, pour les demandes d'aide en matière sanitaire et sociale.