Sports - La Fédération française de cyclisme veut plus de parcs de BMX et de vélodromes couverts
A l'occasion de son assemblée générale tenue dimanche 25 février, la Fédération française de cyclisme (FFC) a présenté ses effectifs et ses axes de développement.
Après une hausse régulière ces quinze dernières années, la FFC a enregistré en 2017 un léger fléchissement de ses effectifs. Le nombre de ses licenciés a baissé de 1,25% par rapport à 2016, pour s'établir à 117.127. Cette baisse s'explique en partie par le recul du nombre de clubs affiliés (-94 en un an).
Territorialement, neuf régions métropolitaines sur treize enregistrent des pertes d'effectifs. Auvergne-Rhône-Alpes demeure la région la plus cycliste de France, avec 16.824 licenciés en 2017. En termes de ratio licences/population, la Guadeloupe, la Martinique et la Bretagne sont en tête.
Parmi les disciplines représentées par la FFC, le BMX est la seule à connaître une hausse de licenciés (+3,84%). Avec près de 22.000 licenciés, cette discipline fait désormais jeu égal avec le VTT, tandis que la route continue de perdre des effectifs (-2.121 en 2017).
Alors que le BMX freestyle sera au programme des prochains Jeux olympiques, la FFC cherche à se doter à court terme d’un équipement référent mais aussi à mailler le territoire avec des équipements "si possible couverts et d’envergure nationale ou régionale". La France compte actuellement plus de 250 pistes de BMX.
Concernant le cyclisme sur piste, la FFC estime que "les succès de fréquentation des vélodromes de Bourges, Roubaix et dans une moindre mesure de Saint-Quentin-en-Yvelines démontrent que les équipements couverts sont les plus à même d’ouvrir la piste au grand public". Elle souhaite favoriser la construction de vélodromes couverts "raisonnables", en privilégiant des pistes de petite dimension et en optant pour une solution de couverture légère permettant de réduire fortement le coût de construction.
