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Education - Le Conseil national de l'innovation pour la réussite éducative installé

Le Conseil natio­nal de l'innovation pour la réus­site éduca­tive (voir notre article du 26 mars) a été ins­tallé ce vendredi 19 avril, en pré­sence du ministre de l'Education natio­nale, Vincent Peillon, et de la ministre délé­guée à la réus­site éduca­tive, George Pau-Langevin. Le Cnire, présidé par le sociologue Didier Lapeyronnie, composé de quarante membres et créé pour quatre ans a pour but de "recenser les pratiques les plus innovantes à l'école, les évaluer et diffuser les plus pertinentes d'entre elles".
"C'est une conception de l'école qui est portée ici", a souligné George Pau-Langevin, lors de la première réunion de ce conseil au collège Aimé-Césaire dans le XVIIIe arrondissement à Paris. "L'innovation est une lueur d'espoir", alors que "l'école dans certains quartiers est l'objet de forts rejets", a-t-elle ajouté.
"Nous devons faire en sorte d'accueillir et de traiter de la même façon tous les élèves, tous les enfants, ce n'est pas le cas dans notre pays", a estimé le ministre de l'Education nationale, pour qui l'école doit s'appuyer sur les pratiques pédagogiques plutôt que sur une "culture du management qui a gagné l'institution".
"Des pratiques pédagogiques dans les classes, il y en a beaucoup, un de vos rôles va être de les mettre en valeur", a-t-il dit aux membres du conseil, souhaitant que "ceux qui ont expérimenté quelque chose puissent le partager avec les autres".
De même, Vincent Peillon leur a demandé de s'intéresser à ce qui va se faire dans les Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe) qui ouvriront à la rentrée 2013, au service public du numérique éducatif, au service public territorialisé de l'orientation, à la refonte à venir de l'éducation prioritaire (celle des zones défavorisées) et de dialoguer avec le futur Conseil supérieur des programmes.
Dans les milieux populaires, les gens sont "extrêmement attachés au système et à l'école, mais j'ai toujours été frappé par l'immense déception de ces attentes", a souligné Didier Lapeyronnie. Face à la multiplicité des pratiques innovantes et l'ampleur de la tâche, "on ne pourra pas tout traiter à la fois, on va devoir effectuer des choix", a-t-il cependant prévenu.

 

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