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Le Haras du Pin est-il menacé par un désengagement de l'Etat ?

Fin 2018, la direction de l'IFCE (Institut français du cheval et de l'équitation) a proposé à l’ensemble de ses personnels "un accompagnement individuel […] afin qu’ils soient mis en situation de construire au mieux la suite de leur parcours professionnel, au sein de l’IFCE reconfiguré ou à l’extérieur".
Pour le Haras du Pin, cela pourrait avoir d'importantes conséquences. En effet, parmi les agents rémunérés par l’IFCE, plus de vingt sont actuellement mis à disposition de cet établissement public administratif (EPA) situé dans l'Orne. Leurs missions, différentes de celles des autres agents de l’IFCE présents sur le site, portent notamment sur le tourisme et la culture.
Dans un communiqué du 11 janvier, le ministère de l'Agriculture estime qu'"il appartient au conseil régional de Normandie et au conseil départemental de l’Orne, majoritaires au conseil d’administration de l’EPA du Haras national du Pin, de définir un projet pour ce dernier". Le ministère précise par ailleurs que, "loin de vouloir se désengager du site du Pin, l’IFCE prévoit d’y renforcer sa présence, dans le cadre de ses missions prioritaires dans un pôle d’environ 70 personnes, en développant dans les prochaines années ses activités d’études et de recherche, de formation, d’équi-ressources, d’édition et de sellerie".

Devenu EPA au 1er janvier 2016, le Haras national du Pin a notamment pour mission la création d’un pôle national et international consacré à la pratique du sport équestre, le développement d’une offre touristique et culturelle, et le développement et la diversification de l’offre de formation.