Le premier téléphérique urbain d’Île-de-France en service dans le Val-de-Marne

Le premier téléphérique urbain d'Île-de-France, baptisé le C1, a pris son envol ce 13 décembre dans le Val-de-Marne, sur un territoire entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires. Exploité par Transdev, ce mode de transport aérien permet de relier en 18 minutes - au lieu d'une quarantaine en bus ou en voiture - la station Pointe-du-Lac, à Créteil, à la station Villa-Nova, à Villeneuve-Saint-Georges, en passant par les communes de Limeil-Brévannes et Valenton. Il connecte ainsi les quartiers isolés de ces communes à la ligne 8 du métro parisien.

Ouvert tous les jours de 5h30 à 23h30 (0h30 les samedis et dimanches), le C1 a une fréquence d'une cabine toutes les 22 à 30 secondes. Chacune peut accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. À l'intérieur, vidéosurveillance et boutons d'appel d'urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des stations. Pour l'emprunter, il suffit de posséder un passe Navigo ou un ticket "bus-tram".

D'un coût de 138 millions d'euros financé à 49% par la région, 30% par le département et 21% par l'État et l'Union européenne, le C1 peut transporter jusqu'à 11.000 passagers par jour sur ses 4,5 kilomètres, selon Île-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports de la région parisienne. "Un métro souterrain n'aurait jamais vu le jour car le budget de plus d'un milliard d'euros n'aurait jamais pu être financé", a expliqué à l'AFP Grégoire de Lasteyrie, vice-président du conseil régional d'Île-de-France chargé des transports.

Le C1 est le cinquième téléphérique urbain de France après celui de Brest, Saint-Denis de La Réunion, Toulouse et Ajaccio - le septième si l'on inclut Grenoble et Toulon, où les équipements de transport aérien par câble sont principalement destinés à un usage touristique.

 

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