"Les Quartiers fertiles" : annonce des 25 derniers lauréats de l'appel à projets

Avec l’annonce des 25 derniers lauréats de l’appel à projets "Les Quartiers fertiles", ce sont au total désormais 100 fermes urbaines qui couvrent 140 "quartiers fertiles". "Elles seront financées pour un montant total de 34 millions d’euros, dont une partie grâce à France Relance", rappelle l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) dans son dossier de presse du 30 novembre 2021. On y apprend que les lauréats de la troisième branche sont principalement des producteurs de légumes (19), de fruits (16), d'aromates (10), de plantes médicinales (7), de ruches (7), d'œufs (5)... et qu'ils produisent principalement en pleine terre, beaucoup sous serre, et un peu hors-sol. Les lauréats se situent à Saint-Quentin (Mon quartier vert !), à Nice (Microferme des Liserons), à Montpellier Méditerranée Métropole (Urban Farm Lab), à Blois (Constituer un archipel nourricier), au sein de la communauté d’agglomération de Laval (Agriculture biologique Plaine d’aventure Laval), de la communauté urbaine de Dunkerque ( La Plaine du Bunker et Des papillons dans votre jardin), à Fourmies (Deux fermes urbaines Rev3), à Denain (Archipel nourricier), à Clermont Auvergne Métropole (un tiers-lieux nourricier), à Givors (Les Vernes, transition vers un quartier fertile), à Vénissieux (Plateau fertile), à Villeurbanne (L’îlot vert), au sein de la communauté d’agglomération de Vesoul (Les Rêpes - Montmarin fertiles), au Havre (Nourrir la ville), à Elbeuf-sur-Seine (Myciculture en cœur de ville), à  Moissy-Cramayel (Forêt comestible), à Amiens (éco-village d'Étouvie), à Limoges Métropole (Les p’tites fermes de quartiers), à Nanterre (Agriculture urbaine dans le quartier Parc Sud), au sein de Territoires Saint-Denis (Une alimentation saine et biologique au cœur des quartiers prioritaires de Saint-Denis et Plaine Commune), à Clichy-sous-Bois (De la graine à l’assiette), à Montreuil (Murs à fleurs), à Bobigny (La transition alimentaire d’Est-Ensemble) et à Montreuil-Bagnolet (On sème tous).

"Source de lien social" et "génératrice d’activité économique non délocalisable", l’agriculture urbaine est perçue comme "un levier efficace pour mieux vivre dans les quartiers prioritaires", estime l'Anru dans son dossier de presse. Il y est rappelé que cet appel à projets s’adressait "aux collectivités territoriales menant des projets de renouvellement urbain dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), ou à des opérateurs qui justifieraient d’un partenariat avec ces collectivités et d’une articulation de la proposition avec le projet urbain".  

Les projets lauréats sur cette troisième branche sont financés par le secrétariat général pour l’investissement (SGPI) à hauteur de 39,05%, par la Banque des Territoires dans le cadre de la convention qui la lie à l’Anru en faveur du développement économique des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) à hauteur 34,77%, par le ministère de l'agriculture et de l'alimentation dans le cadre du plan France Relance à hauteur de 23,58% et par l’Agence de la transition écologique (Ademe), à hauteur de 2,59%.