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Santé - "Mouv'eat" : la première semaine des collectivités locales pour la nutrition

Le réseau des villes actives du Programme national nutrition santé (PNNS) organise, du 12 au 18 novembre, "Mouv'eat", la première semaine des collectivités locales pour la nutrition. Le réseau des villes actives regroupe une centaine de communes ou communautés de communes - dont Paris, Marseille et Toulouse, mais aussi de petites villes - et les quatre départements d'outre-mer. La semaine Mouv'eat associe également des réseaux - comme le Comité national olympique et sportif français ou l'Association française de pédiatrie ambulatoire -, des entreprises et des syndicats professionnels et des associations nationales d'élus : Association des petites villes de France (APVF), Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) et Association nationale des élus en charge du sport (Andes). La coordination de l'opération, qui bénéficie du soutien du PNNS et de la direction générale de la santé, est assurée par l'association Les Eco-maires (association des maires pour l'environnement et le développement durable).
L'objectif de la semaine est de sensibiliser la population des collectivités concernées aux enjeux d'une alimentation équilibrée et d'une activité physique régulière. Il est aussi de mettre en valeur les actions menées par les villes actives dans le cadre du PNNS, comme la promotion de l'activité physique, la mise en place de circuits courts pour la restauration scolaire ou l'organisation d'un ramassage scolaire à pied ou à vélo. Pour participer à ce réseau et adhérer à la charte correspondante, les villes sont libres de choisir les actions les mieux adaptées à leur contexte local, mais doivent s'engager à respecter un certain nombre de règles : réaliser au moins une action de promotion des fruits et légumes, toucher au moins trois types de publics, impliquer au moins deux partenaires locaux... Pour sa première édition, la semaine des collectivités locales pour la nutrition a choisi de mettre l'accent sur la consommation de pains à forte valeur nutritionnelle, comme ceux à base de farine de type 80 (moins blanc que le pain traditionnel). L'objectif serait d'en développer l'usage dans la restauration collective (cantines scolaires, maisons de retraite...), mais cette volonté se heurte actuellement à la rareté de ce type de farine, qui en renchérit le coût.

 

Jean-Noël Escudié / PCA

 

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