Santé mentale : France urbaine appelle à en faire une priorité nationale

"Une personne sur quatre est confrontée au cours de sa vie à un trouble mental", rappelle France urbaine dans un communiqué du 1er décembre 2022, alors que s’est ouvert le même jour à Nantes un colloque international intitulé "Villes et santé mentale", organisé par la ville et la métropole de Nantes en partenariat avec l’association d’élus. Si la crise sanitaire a exacerbé ces difficultés dont on a alors davantage parlé, "le manque d’investissement et la stigmatisation autour des troubles psychiques restent malheureusement importants", alerte l’association.

Estimant être la "première association d’élus à s’engager sur cet enjeu de société", France urbaine appelle à "faire de la santé mentale une priorité nationale". L’association demande une hausse des "moyens dédiés à la santé mentale, notamment des enfants et des jeunes, en multipliant et sécurisant les lieux d’écoute et d’accueil et en renforçant les moyens du secteur pédopsychiatrique". Elle recommande en outre de "décloisonner les pratiques en intégrant systématiquement la santé mentale dans l’offre de soin de premier recours et l’offre médico-sociale". L’association insiste enfin sur la nécessité de "faciliter le parcours de soins à tout âge de la vie par la coordination de dispositifs de proximité" et la mise en place de "nouvelles solutions intégrées".

"L’espace urbain est un formidable laboratoire aux multiples leviers au service de l’amélioration de la santé mentale de la population", met en avant l’association. Avec l’intervention d’élus de villes de France et d’autres pays et de différents experts, le colloque de Nantes porte notamment sur les liens entre prévention en santé mentale et aménagement urbain, nature en ville, travail et rythmes de vie, art et culture. François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, interviendra le 2 décembre, au deuxième jour de ce colloque qui sera conclu par un "appel de Nantes"